« En matière de start-up, il faut savoir lire entre les lignes de code! » Si l’année 2023 était un algorithme, elle afficherait une erreur de type « Défi inattendu ». Les jeunes pousses de la tech ont vu leurs rêves de croissance confrontés à une réalité pleine de rebondissements, un peu comme un Mario sans moustache. Des licenciements en cascade, des cycles de vente qui s’étirent comme un vieux chewing-gum et une croissance plus paresseuse qu’un dimanche sans caféine.
Avec des signaux économiques montrant un soupçon d’amélioration, comme un soleil timide après une longue pluie d’inflation, certains croiraient que 2024 pourrait être l’année du renouveau, l’année où le Bitcoin serait à la portée du premier mineur venu. Mais détrompez-vous, chers lecteurs, les experts décortiqués par nos soins restent prudents et semblent dire: « Gardez vos crypto-monnaies bien au chaud, ce n’est pas encore gagné. »
« 2024 pourrait ressembler à une sœur jumelle pas si éloignée de 2023 pour les start-ups. »
Oui, nous voici entrés dans une nouvelle ère technologique, peut-on dire apocalyptiquement douce? L’argent ne coulera plus à flots comme les notifications sur un nouveau post Instagram. Nos chères start-ups, qui ne roulent pas sur l’or, pourraient bien trouver l’année 2024 aussi ardue que la saison finale d’une série qui n’en finit plus. Autant dire que changer d’année ne signifiera pas forcément changer de galère.
Que se profile-t-il à l’horizon 2024 pour ces audacieuses entreprises? C’est l’heure de montrer leurs muscles technologiques, d’amasser assez de trésorerie pour endurer les long marathons de vente et de se battre pour chaque miette des budgets des grandes entreprises. Bref, ces jeunes pousses devront prouver qu’elles ont plus de ressorts que le lit du Père Noël après sa tournée mondiale.
Alors, penchons-nous sur les prévisions des grands devins du budget IT, ces oracles modernes tels que IDC et Gartner. IDC anticipe une croissance prometteuse de 6.8%, tandis que Gartner joue les optimistes avec une prévision de 8.2%. Ces chiffres, qui excluent les dépenses télécoms, devraient être accueillis avec des confettis numériques par les start-ups en quête de clientèle d’entreprise. Mais comme le souligne l’analyste Gartner, John-David Lovelock, l’efficience acquise en 2023 ne se disloquera pas aussi facilement que les cookies d’un navigateur vieillissant. Une timide lueur d’espoir pour nos start-ups cherchant à s’inviter à la fête du business numérique.
Source : Techcrunch