Qu’est-ce qui a bien pu mettre fin au projet de fusion entre Adobe et Figma, évalué à 20 milliards de dollars? Cette transaction titanesque est maintenant annulée, les entreprises ayant déclaré aujourd’hui que les réticences des régulateurs européens ont conduit à la fin des plans d’acquisition. Est-ce une surprise, ou était-ce le résultat attendu d’un processus de contrôle antitrust méticuleux?
Malgré leur conviction des avantages proconcurrentiels de leur fusion, les deux sociétés ont anticipé l’impossibilité de se conformer aux exigences des autorités régulatrices, mais qu’avaient-elles prévu pour surmonter ces obstacles? Quelles différences fondamentales entre leurs produits et marchés ont-elles tenté de démontrer, et pourquoi ces arguments n’ont-ils pas convaincu?
L’annonce initiale de l’accord, survenue en septembre dernier, avait d’emblée soulevé des interrogations sur la légalité et l’équité d’une telle acquisition – des préoccupations qui s’étendaient au-delà de la suppression d’un rival important d’Adobe – mais quelle a été la tactique de Adobe et Figma pour essayer de sauver leur accord face au DoJ et qu’en est-il résulté?
Adobe et Figma ont pris la décision de ne pas poursuivre leur fusion à la suite de l’échec des négociations avec les régulateurs.
Les enjeux de la compétitivité et de l’innovation étaient palpables en Europe, où le Royaume-Uni et l’Union Européenne s’alarmaient de potentielles atteintes à l’innovation. Ont-ils raison de craindre que la fusion d’Adobe et Figma nuirait à la concurrence et quel impact cela pourrait-il avoir sur le secteur de la conception de produits numériques?
Comment une entreprise, considérée comme le leader dans son domaine, peut-elle maintenir son influence concurrentielle face à un géant comme Adobe, et quel rôle cette dynamique a-t-elle joué dans l’échec de ce méga-accord?
Dylan Field, PDG et cofondateur de Figma, exprime sa déception face à l’issue de la situation, mais quelles sont les conséquences financières de cet échec pour Figma et comment Adobe comptera rebondir après un tel revirement?
Un milliard de dollars sera versé à Figma suite à l’annulation du contrat, mais qu’en est-il des implications financières à long terme pour Adobe et du futur de Figma en tant qu’acteur indépendant du marché?
L’avocat Tom Smith offre une perspective sur l’abandon d’un accord à ce niveau, mais quelles leçons les géants de la tech devraient-ils tirer de cette affaire et comment cela influencera-t-il les futures tentatives de fusion et d’acquisition dans l’industrie?
Source : Techcrunch