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Credits image : Jonny Gios / Unsplash

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Bobby s’en va-t-en paix : quand un jeu d’équité salariale prend fin

« Dans la vie, comme dans les jeux vidéo, il faut parfois recommencer la partie pour réussir. » Et bien, pour Activision Blizzard, cette partie-ci fut un peu plus coûteuse que prévu, bonne gens ! La California’s Civil Rights Department vient de leur faire sortir la carte bancaire comme on sort l’épée Excalibur de son rocher. Après deux ans de bataille juridique, le géant du jeu vidéo s’est vu infliger une amende de 54 M€ pour discrimination sexuelle, inégalités salariales et harcèlement sexuel. Pas de quoi sauter au plafond dans le Royaume de Warcraft, n’est-ce pas ?

« Call of Duty » et « World of Warcraft » sont peut-être des champions du box-office numérique, mais dans le monde réel, leurs créateurs ont dû s’engager à jouer plus équitablement. Comme dans tout bon jeu qui se respecte, le butin sera redistribué : environ 46 millions iront mettre du baume au cœur (et au portefeuille) de ceux et surtout celles qui ont travaillé chez Activision Blizzard entre 2015 et 2020. Encore faut-il que la justice leur donne le feu vert pour cette partie du « loot ».

Kevin Kish, le grand chef de la California Civil Rights Department, doit probablement lancer des confettis à la perspective que cet accord soit validé par la cour, et ce, même si son agency a changé de nom l’année dernière. Et oui, Santa Monica, où siège Activision Blizzard, n’a décidément pas le monopole des remous océaniques !

« L’accord matérialise un grand pas en avant et une victoire réelle pour les travailleurs d’Activision Blizzard. »

L’enquête menée par l’agence californienne, lancée en grande pompe en 2021, avait comme toile de fond la cassure de quelques règles par Activision Blizzard, particulièrement celles liées à l’équité salariale. En contrepartie de la somme versée, l’agence plie bagage et retire ses allégations, précisant qu’aucune cour ou investigation indépendante n’a concrètement prouvé qu’il y avait un véritable harcèlement sexuel systémique au sein de l’entreprise. Ces déclarations pourraient presque être qualifiées de « magie blanche » pour la société.

Quant à ajouter une cerise sur le gâteau, l’accord de la Californie indique que leurs investigations n’ont pas pu montrer du doigt des comportements illégaux de la part du conseil d’administration, des exécutifs, ou même du grand manitou Bobby Kotick. Ce dernier, accroché à son poste de CEO, quittera néanmoins le navire activisionnien à la fin de l’année après la tempête provoquée par toutes ces affaires.

Les remous causés par l’affaire de la Californie ont entraîné une série d’événements dignes d’un roller coaster : des employés en grève, des marchés boursiers qui jouent aux montagnes russes et une culture d’entreprise plus toxique qu’un marécage dans « World of Warcraft ». Pourtant, ces trépidations ont encouragé Microsoft dans sa quête d’acquérir la compagnie, un mouvement stratégique finalisé pour la modique somme de 68,7 milliards de dollars. Un jeu de stratégie grandeur nature !

Source : Techcrunch

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