« L’argent ne pousse pas sur les arbres, mais chez Al Mada Holding, il semblerait qu’il participe à la floraison des startups africaines! »
L’Al Mada Holding, ce n’est pas juste une petite échoppe au coin de la rue. C’est un colosse aux pieds d’argile, se pavanant à travers 27 marchés—dont 25 sont en Afrique, rien que ça ! Avec un nom pareil, on pourrait croire qu’ils construisent des châteaux dans le désert, mais que nenni! Ils sont plutôt dans la banque, les télécoms, les énergies propres et même… la gastronomie.
Mais attention, Al Mada ne se contente pas de cueillir les lauriers. Oh que non! Avec leur mainmise sur quelques perles rares marocaines, ces virtuoses de l’investissement guettent l’innovation comme un chat surveille une souricière. Et quand il s’agit de faire pousser une entreprise ou de rester en pole position devant l’accélération fulgurante des technologies, ils ne tournent pas les pouces.
La croissance des startups africaines attire l’œil avisé de l’investisseur Al Mada, qui sait où placer ses billes.
Au jeu des chaises musicales des investissements, l’observation est de mise chez Al Mada. Et ça tombe bien, car ils ont vu les pièces s’empiler dans le cofrin des startups africaines, passant de 366 millions de dollars en 2016 à un impressionnant 5-6 milliards tout récemment. Mais tandis que les petits joueurs locaux font tournoyer leurs billes en début de partie et que les grandes pontes étrangères raflent les gros lots, Al Mada a noté un manque criant de financement aux étapes intermédiaires, où l’on attendrait davantage de fonds tournés vers l’Afrique.
S’adaptant à cette mêlée financière, Al Mada lance Al Mada Ventures (AMV), son propre fief du capital-risque. Doté d’une bourse de 1.1 milliard de dirhams, la stratégie est simple mais ambitieuse: combler ce vide en se concentrant sur l’Afrique, sans pour autant quémander des pièces aux institutions étrangères.
Fidèle à l’adage africain, AMV s’arme de la patience d’un baobab, faisant face au manque de capital patient sur le continent, crucial pour encaisser les hauts et les bas du marché tech africain. Et lorsqu’on sait que l’Afrique dépend à hauteur de 77% des investisseurs étrangers pour doper son écosystème tech, on comprend que les jours de dépendance sont peut-être comptés.
Ce n’est pas tout. Dans le grand opéra du capital-risque, AMV entend devenir le chef d’orchestre qui accorde les violons désaccordés des startups et grands groupes. Qu’il s’agisse d’assurance, de santé ou d’énergie renouvelable, AMV compte bien jouer le matchmaker, apportant son expertise et son réseau pour solidifier ses paris tech sur le continent endémique. Et pourquoi pas, au passage, provoquer une révolution chez les investisseurs locaux, avec une petite valse de millions.
Avec un pied bien ancré en Afrique du Nord et l’autre qui tapote l’Ouest et le Centre francophones, AMV danse la rumba des affaires en toute légèreté. Vingt compagnies dans le viseur, des chèques de demi-million à six gros millions de dollars, et hop! Voilà qu’ils espèrent faire rayonner les étoiles montantes du paysage entrepreneurial marocain et africain.
Et pour conclure sur une note mielleuse, je dirais que chez Al Mada, quand on sème du capital, c’est pour récolter des startup à succès. En d’autres termes, ils ne mettent pas seulement du blé en terre, ils investissent aussi dans le pain de demain. Un véritable « tech-terroir » en devenir!
Source : Techcrunch