« L’union fait la force… sauf quand il s’agit de batailles judiciaires épiques ! » Imaginez un instant que les Avengers décident de s’affronter entre eux au lieu de sauver le monde. Confus ? C’est un peu ce qui se passe dans l’arène judiciaire où Tesla tente de mettre ses gants de boxe contre pas un, mais deux géants : l’EEOC et le California Civil Rights Department (CRD). Accrochez-vous, car il semblerait que les plaintes pour discrimination soient la nouvelle tendance chez les titans de la technologie.
Notre cher constructeur de voitures électriques, Tesla, a décidé de donner un coup de frein à la procédure engagée par l’EEOC, qui semble se précipiter pour marquer des points dans une compétition interagences qu’on pourrait qualifier de « toxique ». En effet, la firme californienne accuse cette agence fédérale d’avoir précipitamment déposé une plainte suite à une action similaire de l’agence californienne l’année passée. Est-ce un match de tennis judiciaire où l’on échange des accusations de pratiques discriminatoires au lieu de balles ?
Le cœur du problème réside dans des allégations plutôt graves : Tesla aurait apparemment violé des lois fédérales, fermant les yeux sur le harcèlement racial flagrant envers ses employés noirs. On parle d’épithètes dégradantes, d’insultes qui n’ont pas leur place dans une cours de récréation, sans parler de graffitis racistes qui appellent à la violence. Des récriminations qu’on imagine mal épinglées sur le frigo des salles de pause.
Tesla se trouve donc coincée dans un va-et-vient judiciaire, les deux agences californienne et fédérale ayant décidé de jouer les super-héros de la justice sociale. Les plaintes, qui s’empilent comme des crêpes le jour de la Chandeleur, accusent l’entreprise d’avoir bafoué allègrement les droits anti-discrimination de la Californie et un petit bonus d’infraction fédérale.
Tesla, prise dans un embouteillage judiciaire, tente de mettre la pédale douce sur une troisième plainte.
Par ailleurs, on trouve une class action qui mijote depuis 2017, rajoutant encore un peu de piquant au bouillon de culture judiciaire. Soudainement, le carnet de bal de Tesla ressemble plus à un annuaire judiciaire qu’à autre chose.
Aux dernières nouvelles, l’EEOC n’a pas daigné réagir aux sollicitations des curieux de chez TechCrunch, lesquels doivent se sentir un peu comme des cavaliers sans monture.
Dans ce méli-mélo juridique, Tesla applique une stratégie de la « pause », appelant à l’abstention de la doctrine du Colorado River, pour échapper à une triple menace. Les avocats de la défense essaient de marquer un temps mort, expliquant que cette triple affaire serait un redondant spectacle judiciaire plutôt qu’une quête de vérité.
Au final, cette bataille entre d’héroïques agences cherchant à tirer la couverture de la justice pourrait bien avoir transformé leur coordination historique en compétition pour les gros titres. Ce qui ne manque pas d’un certain ironie pour Tesla qui, tout en niant les accusations, doit jongler entre les procédures et une quête de vérité qui ressemble de plus en plus à un sac de nœuds litigieux.
Et pour terminer sur une note légèrement sarcastique, si Tesla était un personnage de fiction, il pourrait bien dire : « Je m’appelle T esla de Mando… Et je n’ai jamais discriminé personne. Apparemment, cela fait de moi une denrée rare. » Ah, les affres de la justice… et si toutes ces plaintes n’étaient en fait que des coups de « foudre » au tribunal ?
Source : Techcrunch