Comment l’administration Biden facilite-t-elle le parcours des talents en intelligence artificielle désireux de s’établir aux États-Unis? Au cœur de cette problématique, n’assiste-t-on pas à une révolution en termes d’immigration spécialisée sous l’égide de l’intelligence artificielle (IA)?
Sophie Alcorn, avocate primée et fondatrice d’Alcorn Immigration Law, ne cache pas son ambition: réunir le monde à travers une pratique de droit de l’immigration empreinte de compassion, de vision et d’expertise. A-t-on déjà observé une évolution significative des démarches d’immigration pour ceux qui cherchent à apporter leur pierre à l’édifice technologique américain?
L’administration actuelle a-t-elle une stratégie pour retenir les professionnels de l’IA sur le sol américain? À travers quelles mesures concrètes la Maison Blanche compte-t-elle attirer et maintenir ces cerveaux essentiels à la compétitivité des États-Unis?
Un ordre exécutif récent, comprenant des dispositions relatives à l’immigration, vise à attirer et retenir les talents internationaux en IA.
Un ordre exécutif a récemment mandaté le Secrétaire du Travail à publier une demande d’information (RFI) pour consulter le public sur l’expansion de la liste des métiers en pénurie, la fameuse Schedule A. Que révèlent les intentions cachées derrière cette initiative? Ne sont-elles pas le signe d’une prise de conscience concernant la guerre des talents à l’échelle mondiale?
Quelles données et méthodologies seront prises en compte pour reconnaître officiellement une pénurie de main-d’œuvre dans des domaines clés? Comment cette RFI pourrait-elle modifier le paysage de l’immigration des talents spécialisés aux États-Unis? Peut-être plus important encore, comment le système actuel pourrait-il être adapté pour répondre plus efficacement aux besoins en personnel hautement qualifié?
La procédure PERM, obstacle de taille dans l’obtention de la carte verte EB-2 ou EB-3, pourrait être contournée pour certaines professions listées dans la Schedule A, facilitant ainsi l’accès à la résidence permanente. Mais quelle influence ce changement aura-t-il sur l’industrie de l’IA et d’autres secteurs STEM?
Le débat est ouvert et l’implication des parties prenantes se dessine comme un élément crucial pour moduler l’avenir de l’immigration de compétences en IA. La méthodologie, surnommée l’Index Help Wanted, favorisera-t-elle une politique d’immigration plus flexible et adaptée à l’urgence des pénuries de compétences?
Avec toutes ces stratégies en jeu, la question demeure: les États-Unis réussiront-ils à rester la destination phare pour les innovateurs en IA du monde entier?
Source : Techcrunch
