« Qui n’a jamais échoué n’a jamais tenté d’innover. » – Et dans le monde effervescent de la tech, le dernier échec en date est aussi désopilant qu’il est instructif : l’acquisition avortée de Figma par Adobe.
C’était censé être l’union parfaite, une sorte de mariage arrangé dans le cloud, mais voilà que Figma va repartir célibataire et… milliardaire! Grâce à un dédommagement de 1 milliard de dollars de la part d’Adobe, la société de design en ligne s’offre une consolation grand luxe. Attention toutefois à ne pas confondre ce pactole avec une partie de Monopoly : après avoir tangué plus d’un an dans les limbes réglementaires, le navire de Figma ressemble plus à un voilier après une tempête plutôt qu’à un yacht flambant neuf.
« Dans le bal des acquisitions, toucher un dédommagement, c’est comme une valse à mille temps… et à mille milliards! Mais seulement sous certaines conditions. »
Les acquisitions, c’est un peu comme les séries télé : ça peut traîner en longueur et les épisodes peuvent être ennuyeux. Dans le palpitant épisode des frais de rupture, nous voilà plongés au cœur du grand bain des M&A (Fusions et Acquisitions). Puisque dans ce grand casino des affaires, décrocher des frais de séparation est loin d’être automatique. Ed Sim, un investisseur en capital risque, nous rappelle sur Twitter que sans risque antitrust, on peut rêver pour les milliards!
Mais pour notre couple Adobe-Figma, la menace antitrust planait comme une ombre au-dessus du buffet de noces. Alors en route vers leur lune de miel dans l’incertitude, le milliard de « dommages et intérêts » versé par Adobe a tout de la dot équitable, compte tenu des risques encourus. Quant à Figma, va-t-il s’en sortir? L’avenir nous dira si ce mariage manqué n’était que partie remise ou si la start-up était simplement « destinée à briller en solo ».
Et comme dirait l’adage revisité, en amour comme en technologie, parfois on swipe à droite et… on se retrouve « Adobe »-solument seul.
Source : Techcrunch