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Credits image : National Cancer Institute / Unsplash

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Reflets dans une éprouvette: quand la beauté du monde tient dans un bioreactor

« Qui aurait parié sur les microbes et les bispecifics hors d’un film de science-fiction? » En tout cas, IndieBio ne s’est pas gêné et juste avant que le monde ne bascule dans une pandémique pandémonie, ce programme d’accélération pour startups biotech décidait, avec un flair presque suspect, d’étendre ses tentacules de San Francisco à New York. Aujourd’hui, alors que la vie est devenue un épisode de « Black Mirror », IndieBio NY s’apprête à présenter ses petites protégées aux investisseurs dans environ un mois. Et quel casting! De la thérapeutique contre le cancer à la cosmétique éco-responsable, on est sur du lourd!

Vous trippez sur la viande cultivée ou le cuir de champignons? Alors vous connaissez déjà les superstars d’IndieBio : Upside Foods et MycoWorks. Upside s’est empiffrée de $400 millions, et MycoWorks, qui transforme les fungi en haute couture, a récolté $125 millions. Un autre poulain, NotCo, joue au petit chimiste pour « veganiser » votre assiette et a déjà séduit tonton Bezos et Kraft Heinz. Tout ça pour vous dire que ces bébés-là, ils ont du potentiel!

La nouvelle portée d’IndieBio NY est bigarrée comme un cocktail moléculaire. Élevons donc nos éprouvettes à la santé de FREZENT Biological Solutions qui veut mettre K.-O. les cellules cancéreuses résistantes à la chimio, avec des antibodies qui leur coupent le sifflet énergétique. Et que dire de Xias Bio qui, avec ses protéines de beauté durable, pourrait bientôt rendre votre crème de jour aussi écolo qu’un smoothie hipster.

Et si demain vos cosmétiques se transformaient en sauveurs de la planète, on ne parlera plus de beauté intérieure mais de beauté environnementale !

Un peu de sérieux, parlons caca. Carbon Bridge, avec ses bioreactors sympas, veut transformer les gaz des 16 000 stations d’épuration US en alcool méthylique tout propre. Pendant que Terra Bioindustries décompose le malt de brasserie pour en faire des sucres et protéines à croquer, Earnest Agriculture booste vos laitues avec ses microbes brevetés. Allez, on continue la visite du zoo biotech : Aequor promet d’éliminer les slimes bactériens avec ses molécules marines magiques et Unibaio veut vous débarrasser des pesticides à grands coups de super-microparticules.

Afynia dégaine un test sanguin pour diagnostiquer l’endométriose en quelques jours. Un autre exemple de la médecine de demain qui arrive aujourd’hui. On finirait presque par oublier qu’on a failli s’étouffer sous les masques il y a peu. Si ce casting de startups était une série, on l’appellerait « The Biotech Avengers »: ça sauve le monde à tour de bras, avec en prime, des gouttes de sueur en moins.

Comme quoi, dans la tech, la frontière entre science et fiction est aussi fine que le dernier smartphone. Et si ces sociétés semblent tout droit sorties d’un bouquin de Jules Verne, n’oubliez pas que le monde de demain ne se construit pas avec des si… mais avec des cellules, des microparticules et une sacrée dose d’audace! Allez, sur ce, je file réécrire le futur avec mon stylo-plume bactérien, et qui sait, peut-être que ma prochaine signature sera une culture de levures. Bio-logique, non?

Source : Techcrunch

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