« Dans l’univers de la technologie, quand la tempête s’abat sur un logiciel propriétaire, les marins du numérique hissent la voile en direction de l’open source », c’est signal que la situation a atteint un point critique.
Exemple vivant: depuis que le grand Elon a pris les rênes de X (alias Twitter), la barque a commencé à prendre l’eau, poussant les usagers à voguer vers des alternatives plus “ouvertes”, comme Mastodon et Bluesky. Ça, c’était la tempête de l’année 2023 !
Chaque fois que le Titanic technologique rencontrait un iceberg, on réalisait subitement que le capitaine et son équipage (lire ici : les propriétaires de la plateforme) tenaient fermement le gouvernail, sans trop se soucier des passagers.
Prenez le cirque chez OpenAI en novembre, lorsque les co-fondateurs se sont fait passer le manteau, y compris le CEO Sam Altman, avant un rappel express. L’assemblée a fait voile vers d’autres mers, on parlait de LLMs (Large Language Models) libres chez Meta, tandis que des capitaines de l’industrie réfléchissaient à débarquer de l’OpenAI qui coulait.
Alors qu’OpenAI jouait à la chaise musicale avec ses dirigeants, la communauté a commencé à flirter avec les alternatives pour échapper à un naufrage potentiel.
Google a même laissé fuiter que le concept de « propriété » était peut-être aussi solide qu’un château de sable – rien d’imprenable. Avec ces brèches, la communauté Open Source sentait déjà le vent en poupe.
Adobe, droit dans ses bottes, essayait de s’adjuger Figma pour quelques 20 milliards de doublons, mais le trésor est finalement resté enfoui suite à une tempête réglementaire. Pendant ce temps, Penpot, le challenger open source de Figma, voyait les inscriptions affluer comme des moussaillons sur un navire corsaire.
Quant au moteur de jeu Unity et à sa nouvelle grille tarifaire, voilà qui a torpillé les développeurs, qui ont crié à l’abordage et ont porté leur regard vers Godot, le rival open source qui a lui aussi hissé les voiles. Et voilà qu’il rivalisait carrément avec Unreal Engine dans les tendances Google.
Cependant, tout devient plus corsé lorsqu’on jette un œil aux conflits internes de l’open source. Les entreprises propriétaires ont souvent semé la zizanie, avec HashiCorp qui cadenassait ses logiciels pour se protéger de la piraterie commerciale.
En bref, s’embarquer à bord d’une plateforme propriétaire c’est comme naviguer sur un océan sans jamais pouvoir mettre le cap, mais attention à la piraterie commerciale lorsque l’on aborde les eaux open source. Entre puissance et périls, l’open source continue son épopée semée d’embûches et de trésors cachés.
Source : Techcrunch