Comme disait un vieux sage extraterrestre fictif : « Dans l’espace, personne ne peut entendre ton portefeuille se remplir ». Mais chez Terran Orbital, les oreilles sont tendues vers les doux murmures de la réussite financière, alors qu’un paiement de 2,4 milliards de dollars semble prêt à tomber du ciel. Le CEO de la société, Marc Bell, a partagé avec ses troupes réunies le 19 décembre qu’un financier parmi les étoiles, alias leur gros client Rivada Space Networks, est sur le point de concrétiser les promesses faites. Oui, vous avez bien lu, un gros chèque stellaire qui fait du contrat avec Rivada un véritable Big Bang financier pour Terran.
Eh bien, il n’y a pas que les étoiles qui brillent dans le ciel nocturne, les yeux des employés de Terran scintillent à l’idée de cette méga-constellation satellite en préparation. L’enjeu du jeu? Un contrat juteux de 2,4 milliards de dollars. Pas de quoi tousser l’oxygène quand on sait que c’est la plus grosse commande du carnet de Terran. Même si, plus tôt cette année, Rivada a différé les avances de 180 millions de dollars, ce qui a légèrement écorné la prévision financière annuelle de Terran.
Le grand manitou Marc Bell a été servi avec une bonne nouvelle par le CEO de Rivada, Declan Ganley, autour d’un dîner tout à fait terrestre. Ganley aurait montré à Bell des documents prouvant que le financement allait être conclu, et cela juste avant Noël. Un véritable cadeau de Noël, qui est cependant arrivé un poil en retard, puisque l’on attend encore l’annonce officielle de ce financement. Il semble que ce chèque soit aussi discret que la matière noire.
Les célébrations de Noël sont passées, mais Terran attend toujours que les étoiles (de Noël) s’alignent pour amener ce miracle financier.
De son côté, Rivada n’est pas en reste et semble s’être mis dans de beaux draps… spatiaux. L’entreprise allemande doit faire face à une coquette somme de 2,4 milliards de dollars pour lancer 300 satellites, avec l’aide de SpaceX dès avril 2025. La mission? Embellir le ciel de notre orbite avec une constellation de technologie de pointe.
Dans l’attente de ce paiement céleste, Terran Orbital ne met pas tous ses œufs dans le même vaisseau spatial. Elle multiplie les contrats, y compris avec des Agences Spatiales qui ne manquent pas d’étoiles dans les yeux. Pensez-y, un contrat nommé « Proliferated Warfighter Space Architecture » : ça ne s’invente pas, mais ça promet des batailles juridiques qui défient la gravité.
En attendant que la manne financière tombe du firmament, Terran Orbital continue de commercer dans la galaxie de la finance, envisageant même un petit voyage en solitaire avant de se relancer à la conquête de la bourse « the traditional way », comme le dirait le patron de Terran. Un périple à travers les méandres de la finance spatiale, que même la NASA n’oserait pas entreprendre.
Source : Techcrunch