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Credits image : Adi Goldstein / Unsplash

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Les licenciements signalent-ils une crise dans la cybersécurité ?

Devrait-on s’inquiéter de l’avalanche de licenciements dans le secteur de la cybersécurité ? Malgré une augmentation des cyberattaques et des violations de données, l’industrie de la cybersécurité n’a pas échappé à l’assaut des ondes de choc économiques actuelles. Mais qu’est-ce qui a enclenché cette tendance et quelles en seront les répercussions futures ?

Si 2022 a été une année difficile avec plus de 130 000 travailleurs du secteur technologique mis à pied, que dire de 2023 ? Cette année, qui pourrait être baptisée « l’année des licenciements », n’a cessé d’intensifier les craintes avec plus de 240 000 emplois perdus. Êtes-vous conscient que TechCrunch suit ces licenciements de près, dévoilant une augmentation significative par rapport à l’année précédente ?

Comment se fait-il que la cybersécurité, longtemps préservée des coupes massives, se retrouve maintenant sur la ligne de mire des réductions d’effectifs ? Bien que ce secteur ne soit pas le plus affecté—le secteur des transports semble porter cette couronne peu enviable—la situation actuelle érode l’hypothèse d’une cybersécurité à l’abri. Serait-on en droit de se demander si le renforcement des équipes et la multiplication des cyberattaques et des violations de données sont des facteurs suffisants pour garantir la sécurité des emplois dans ce domaine ?

Au total, plus de 110 entreprises de cybersécurité ont subi des coupes depuis le début de l’année 2023, selon les données de Layoffs.fyi. Une série de licenciements notables a été recensée.

Pourquoi Sophos, un leader britannique de la sécurité, a-t-il licencié en janvier 10 % de son personnel, soit environ 450 employés, citant un « environnement macro difficile et incertain » ? Confirmerait-on alors que même les leaders du marché ne sont pas à l’abri des turbulences économiques, contraints de trouver le « juste équilibre entre croissance et rentabilité » pour pérenniser leur réussite ?

Parmis ces exemples frappants, que dire de Bishop Fox qui, après avoir organisé une soirée d’entreprise extravagant, a procédé à la mise à pied de près de 50 employés ? Comment une entreprise peut-elle aligner son image publique de succès et de démesure avec une réalité interne marquée par des coupes budgétaires ? Est-ce le signe d’une dissociation entre les apparences et la réalité économique des firmes de cybersécurité ?

Et Rapid7, cette société de cybersécurité établie aux États-Unis, comment justifie-t-elle le licenciement de 18 % de son effectif, impactant plus de 400 employés globalement ? Est-ce que l’effort d’améliorer les efficacités opérationnelles suffit comme justification dans un contexte où la sécurité informatique n’a jamais été autant sous les feux de la rampe ?

Le cas d’HackerOne, un géant des primes aux bugs et des tests de pénétration, est aussi alarmant. En procédant au licenciement de près de 12 % de son personnel, environ 50 employés, est-ce un signal que même les startups bien financées ne sont pas à l’abri des caprices du climat macroéconomique ? Comment ces « actions nécessaires pour réussir à long terme », d’après le PDG Mårten Mickos, vont-elles influencer l’avenir de la cybersécurité ?

En conclusion, quel avenir pour les professionnels de la cybersécurité face à cette vague de licenciements massifs et quelles seront les conséquences pour la sécurité des systèmes d’information mondiaux ?

Source : Techcrunch

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