Quel est le dernier mystère que le Grand collisionneur de hadrons pourrait élucider ? Les photons noirs sont-ils à la portée de la science actuelle ? À l’été 2022, alors que le monde de TikTok s’agitait à l’idée que la remise en marche du Grand collisionneur de hadrons (LHC), géré par le CERN sur la frontière franco-suisse, pourrait présager la fin du monde, des scientifiques s’affairaient pourtant à préparer son redémarrage après une mise hors service causée par des résultats peu concluants. Devrions-nous réellement nous inquiéter des conséquences de ces expériences, ou est-ce que ces préoccupations relèvent davantage de la science fiction ?
Récemment, un communiqué daté du 27 décembre de CERN a été publié pour annoncer des découvertes issues de la dernière série d’expériences. Mais de quelles découvertes s’agit-il ? Les photons noirs, sont-ils en train de sortir de l’ombre de la théorie pour devenir une réalité tangible et validée par la communauté scientifique ?
Le LHC pourrait-il être sur le point de découvrir les fameux photons noirs, et si oui, quelles implications cela aurait-il pour notre compréhension de l’univers ?
Après l’éclat médiatique autour du Higgs, capturé en 2012, la quête de CERN se poursuit avec les « Run 3 », une série d’expériences débutée en juillet 2022. Quels progrès ont permis ces nouveaux tests, et que peuvent-ils nous apprendre sur les mystérieux photons noirs, ces particules de longue durée de vie, en théorie capables de subsister bien au-delà d’un dix milliardième de seconde ?
La traque des photons noirs implique aussi la recherche d’autres particules à longue durée de vie qui pourraient se désintégrer en particules plus détectables, comme les muons. Comment ces découvertes affecteraient-elles les théories actuelles et la façon dont nous envisageons la physique et l’univers ?
Alors, qu’est-ce qu’un photon noir ? Il s’agirait d’une particule liée à la matière noire, celle-ci n’émettant pas de lumière mais ayant un effet gravitationnel. De quelle manière les photons noirs interagiraient-ils avec la matière noire et quelles répercussions ces interactions auraient-elles sur notre compréhension de la matière et de l’énergie sombre ?
Au final, le CERN n’a pas encore démontré l’existence des photons noirs. Néanmoins, les nouvelles techniques d’analyse de collision de particules sont dorénavant plus sophistiquées. Comment ces progrès pourraient-ils nous aider à trouver les photons noirs, si tant est qu’ils existent ? Les algorithmes, comme celui surnommé « le déclencheur », permettent-ils réellement de filtrer les données pour ne conserver que les collisions les plus prometteuses ?
L’absence de preuve est-elle décevante, ou est-ce un tremplin pour affiner les recherches ? Comment ce manque apparent de résultats significatifs pourrait-il orienter les scientifiques vers de nouvelles hypothèses et méthodologies ? La recherche de photons noirs apparaît-elle finalement comme une quête sans fin, ou la science est-elle sur le point de dévoiler de nouveaux secrets de l’univers ?
Source : Mashable