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Credits image : Jonathan Kemper / Unsplash

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Diadem Capital : Un Matchmaking Financier Qui A Du Capital

« L’argent, ça ne pousse pas sur les arbres… mais avec un peu de technologie, on dirait bien que ça se télécharge ! » Voici un adage que pourrait bien adopter Diadem Capital, fraîchement débarqué avec l’ambition de dynamiser le monde du financement des startups. Ici, on nous promet un tour de table bouclé « 5x plus vite » que Flash Gordon sur son meilleur jour !

Portée par un vent favorable sous forme de tour de pré-amorçage de 600 000 dollars mené par Launch NY, la société basée à Buffalo, qui se présente comme un « réseau d’introductions chaleureuses », mijote un système de matchmaking entre entreprises, investisseurs et prêteurs, dans la même veine que des plateformes comme SeedInvest. C’est l’amour de l’argent qui rapproche, paraît-il.

Stéphanie Rieben et Joe Hammill, cofondateurs de Diadem, ont réuni leurs super-pouvoirs après dix ans de descentes acrobatiques sur les pentes de la banque d’investissement, des marchés de capitaux et du trading à Wall Street. Ils se sont séparés pour mieux se retrouver dans la fabrique à rêves de Hum Capital, une plateforme de dette de risque aux associations startup-prêteurs aussi précises qu’un algorithme de rencontres en ligne.

« On a causé avec des fondateurs qui voulaient de l’équité mais qui avaient aussi peur de vendre leur âme (ou une part de leur boîte) au diable », a relaté CEO Rieben dans une discussion avec TechCrunch. « C’est à ce moment-là qu’on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose ».

Diadem se positionne comme l’accélérateur amoureux de la finance startupienne, jouant les Cupidon entre les entreprises et les investisseurs à coup de flechettes en dollars.

Voici leur bébé née de cette idée: une plateforme à code réduit où les fondateurs postent leur demande de capital. Tel de vigoureux bouncers à l’entrée d’un club exclusif, Rieben et Hammill examinent les candidats, choisissant avec qui ils vont « matchmaker ». Une fois admis au bal des capitaux, les fondateurs sont présentés aux investisseurs institutionnels, parce que l’amour du risque, c’est mieux à plusieurs.

Les critères d’éligibilité sont clairs : les sociétés doivent être soutenues par des VC et afficher au moins 1 million de dollars de revenus récurrents annuels. Quant au côté obscur du crédit, Diadem vient au secours des entreprises à tous les niveaux, y compris celles totalisant jusqu’à 50 millions de dollars en ARR. L’entreprise a même des plans pour doubler cette limite, vers les hautes sphères du 100 millions dollars ARR, confie Rieben.

Les fondateurs peuvent suivre leur progression – qui ils ont séduit, la température de la relation. Les investisseurs, par contre, ne peuvent pas lorgner sur les affaires en cours sans passer par un tête-à-tête avec Rieben. C’est une façon de réduire les frottements et d’assurer un suivi, un peu comme le service après-vente dans une relation naissante.

Alors que les financements pour les fondateurs issus de minorités avancent avec la vitesse d’une tortue sous tranquillisants, Hammill défend la stratégie de Diadem, soulignant qu’ils ont pour mission d’aider tous les fondateurs, et non de jazzifier les présentations pour investisseurs. Mais lorsqu’on parle de savoir convaincre, ils avouent préférer la sécurité d’un fondateur déjà adoubé par des VC – une question de pitch parfaitement peaufiné.

À ce jour, Diadem se vante d’avoir plus de 100 prêteurs sur sa plateforme et plus de 800 capitalistes risqueurs. Déjà, plus de 1 500 startups ont frappé à leur porte, et 17 fondateurs ont levé plus de 60 millions de dollars cumulés. Alors qu’une levée de fonds prendrait de quatre à six mois en temps normal, ici on nous parle d’une réduction à seulement deux ou trois mois – à peine le temps de dire « capital » !

Concernant leur chiffre d’affaires, Rieben et Hammill sont restés aussi discrets qu’une conversation chuchotée, révélant seulement que leur entreprise génère des revenus. Contrairement à d’autres de la concurrence, Diadem, grâce à leurs licences de banquiers, opère sur un modèle de frais basés sur le succès. Comme ils le rappellent, ils sont loin des modèles SaaS ou pay-to-play, où des fondateurs déboursent jusqu’à 5000 dollars mensuellement sans garantie d’introduction d’investisseurs ou d’un financement assuré. Diadem vise l’investissement avec le flair de l’argentier.

Source : Techcrunch

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