Pourquoi Ruth Foxe Blader, partenaire chez Anthemis Group depuis près de sept ans, a-t-elle décidé de voler de ses propres ailes pour lancer sa propre entreprise de capital-risque, Foxe Capital? Avec elle, on retrouve Kyle Perez, un ancien associé d’Anthemis, et Sophie Winwood, en tant que partenaire opérationnelle. Cette dernière avait cofondé avec Blader WVC:E, une organisation promouvant l’inclusion, l’habilitation et l’intégration du capital-risque au niveau mondial. Mais quel est le parcours de ces investisseurs et que nous révèle-t-il sur les ambitions de Foxe Capital?
Comment Foxe Capital va-t-elle s’imposer dans le milieu compétitif des fintech, où Blader prétend avoir mené plus de 50 investissements dans des startups comme Lemonade, Branch, Elevate, Flock, Mesh et Amplify? Et quelle inspiration Blader tire-t-elle de l’expérience acquise avec WVC:E pour aller vers l’indépendance?
Quelle est la stratégie derrière la décision de Foxe Capital de continuer à investir pour le compte d’Anthemis, en agissant comme un conseiller subsidiaire, et quelles sont les implications financières pour Blader et son équipe? Ils géreront le véhicule pour lequel Blader a été embauchée en 2017 jusqu’à l’épuisement complet des fonds.
« Foxe Capital gérera le fonds pour Anthemis jusqu’à ce que les ressources soient entièrement investies. »
Qu’en est-il d’Anthemis, suite à ce départ et quelle est l’implication économique du groupe dans l’avenir de Foxe Capital, sachant que la relation entre les deux entités semble persister, mais sera soumise à la décision d’Anthemis de devenir LP à l’avenir?
Londres, New York, Europe, Inde ou encore le Cameroun, les lieux d’investissement de Foxe Capital ne semblent connaître aucune frontière, mais qu’en est-il vraiment de la stratégie d’investissement global de la firme? Et quelle est la pertinence d’être basé à New York City dans ce contexte?
Comment les récents bouleversements au sein d’Anthemis, avec des licenciements et l’échec d’une SPAC, ainsi que les scandales et les fermetures de startups, façonnent-ils l’environnement concurrentiel dans lequel Foxe Capital doit désormais évoluer Et quels enseignements peuvent tirer les autres investisseurs de ces événements?
Est-ce que l’histoire de Blader chez Anthemis et maintenant Foxe Capital est un signe d’une tendance plus large où des investisseurs de fintech cherchent à fonder leur propre entreprise? Dans un secteur en perpétuelle évolution, comment ces mouvements individuels affecteront-ils l’avenir de l’investissement dans la fintech?
Et si finalement, le choix de Blader signalait l’aube d’une nouvelle ère pour les firmes de capital-risque, chacune cherchant à définir sa propre voie indépendante dans un marché fluctuant? Est-ce là le signe d’une mutation profonde de l’industrie?
Source : Techcrunch