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~ La Danse du Régulateur : L’Inde Remodelle sa Tech sur un Air de Sitar ~

« Rien ne pèse tant que le papier réglementaire, surtout quand il s’envole en taxe imaginaire! » – Proverbe geek adapté à la sauce indienne 2023. En effet, si je vous disais que l’Inde a décidé d’entamer une valse avec les réglementations, ce ne serait pas tout à fait faux. Tout droit sorti d’une recette à la fois européenne pour sa vigueur antitrust et chinoise pour sa surveillance digne d’un roman d’espionnage, le cocktail réglementaire indien donne des sueurs froides à la crème de la crème des investisseurs et des magnats de la tech.

Imaginez, le Conseil des taxes sur les produits et services (GST) décidant, comme par un coup de baguette magique fiscal, d’instaurer une taxe de 28% sur les jeux en ligne, transformant les startupers de fantasy sports en d’authentiques héros tragiques de la Grèce Antique. Les investisseurs claquent des dents et envoient des lettres désespérées au Premier Ministre Narendra Modi, en mode SOS, arguant qu’un trésor de 2,5 milliards de dollars et un petit million d’emplois pourraient disparaître en fumée façon dragon récalcitrant.

Et pendant que Kavin Mittal, fondateur de la startup de messagerie Rush, a l’impression qu’une « bazooka » est dirigée contre son entreprise, d’autres, comme MPL, coupent la moitié de leur effectif, tels des jardiniers un tantinet trop zélés. Les pauvres entreprises de jeux en ligne se mettent alors à chercher des horizons plus cléments vers l’Afrique du Sud ou l’Amérique Latine — comme s’ils partaient en croisade contre la taxomanie excessive.

« L’Inde, pays des paradoxes technologiques où même les startups la jouent ‘nomade numérique’. »

Supposons que vous aimiez votre vie privée autant que votre vieux t-shirt rock fétiche. Dans ce cas, le tout nouveau télégramme… euh pardon, la loi télécom de 2023, risque de vous piquer un brin. Elle offre à Delhi un droit de regard sur vos petits secrets numériques au nom de la sécurité nationale. Et comme si cela ne suffisait pas, les plateformes de streaming telles que Netflix et Amazon Prime doivent elles aussi faire face à davantage de contrôle, une sorte de « couvre-feu numérique » sur les contenus jugés trop osés par la pudibonderie officielle.

Mais l’Inde, c’est aussi ce marché de plus d’un milliard d’âmes qui fait miroiter aux Goliaths de la tech une terre promise de croissance exponentielle. On parle d’investissements de dizaines de milliards de dollars par des Google, Meta et autres titans pour jouer à la marelle sur le terrain immense que représente le sous-continent indien. À croire qu’ils jouent à une sorte de Monopoly géostratégique où chaque rue est une opportunité en or.

Cependant, il y a eu un brin de répit, une lueur d’espoir, quand Sundar Pichai de chez Google s’est improvisé en messager de la paix, en décembre 2022, demandant à l’Inde de réfléchir à des régulations qui favoriseront un « internet ouvert et connecté ». Mais cet appel à la sagesse est allé se heurter à un mur de nouvelles mesures, comme la protection des données personnelles qui permet à New Delhi de régenter ce que les firmes technologiques font des données des utilisateurs indiens.

Pour finir, dans une touche quasi poétique de régulation technologique, l’Inde assure à Sam Altman, cofondateur d’OpenAI, une approche « légère » dans la régulation de l’IA. Un engagement qui sonne un peu comme un poème où chaque vers est un article de loi, mais espérons que cette fois, l’encre sera légère et l’intention douce…

Source : Techcrunch

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