« Les départs, c’est comme les logiciels. Parfois, ça se met à jour sans prévenir, et on se demande ce qui s’est passé! » Voilà qui résume parfaitement l’épopée version montagnes russes chez OpenAI, où Sam Altman, ex-président de Y Combinator et CEO d’OpenAI, la boîte derrière des hits viraux de l’IA comme ChatGPT, GPT-4 et DALL-E 3, a été éjecté par le conseil d’administration. Notre cher Greg Brockman, cofondateur de longue date, claque la porte à son tour, suivi d’une parade de chercheurs seniors. Et la saga continue…
On tente encore de démêler la pelote de fils de cette affaire déconcertante, mais pour ne pas vous perdre dans le labyrinthe de l’info, je vous ai concocté un petit récap’ à la sauce timeline, histoire de ne pas perdre le fil (de l’intelligence artificielle, bien sûr).
C’est un coup de théâtre digne d’une série Netflix : le CEO et co-fondateur de la célèbre startup IA OpenAI, Sam Altman, a été brusquement démis de ses fonctions par le conseil d’administration et cela semble n’être que le début d’une cascade de défections et de retournements de situation.
Retour sur quelques points clés : Le 5 janvier, on apprend l’identité de l’observateur du conseil d’administration d’OpenAI désigné par Microsoft. Un certain Dee Templeton semble avoir commencé à assister aux réunions un peu avant l’annonce officielle. Peu après, le 21 novembre, une entrée de journal pourrait rivaliser avec les meilleurs cliffhangers : OpenAI annonce un accord de principe pour le retour d’Altman en tant que CEO, accompagné d’un premier « nouveau » conseil d’administration, agrémenté de personnalités telles que l’ex-secrétaire au Trésor des États-Unis, Larry Summers.
Quand les membres du conseil d’administration se mettent à parler, on dirait presque les potins de la machine à café du futur. Bloomberg nous rapporte que des pourparlers avec Altman sont en cours pour un retour rapide aux commandes d’OpenAI, mais comme dans toute bonne série, les tensions ne sont jamais loin. Le New York Times nous révèle que notre Altman national avait tenté de déloger un membre du conseil car jugée trop critique. Oups !
L’équipe de TechCrunch, quelques pourparlers de sortie de bal masqué et gadgets de haute technologie plus tard, vous dévoile le pot-aux-roses : Sam Altman défend son intégrité, les investisseurs s’arrachent les cheveux, et Microsoft ouvre grand les bras en disant sous-entendu : « Venez, je vous console avec mes gros bras de développement IA ».
Mais que serait une histoire de tech sans une belle chute? Comme on dit souvent dans notre petit milieu, « l’IA, c’est comme les boomerangs, ça revient toujours à celui qui code ». Sauf que parfois, il semble que le code ait ses propres intentions… ou peut-être ses propres élections. À méditer!
Source : Techcrunch