Ah, la Lune! Si proche et pourtant toujours porteuse de mystères et d’exploits à la Buck Rogers. Parlons d’une société de robotique spatiale de Pittsburgh, Astrobotic Technologies, qui, en enfourchant sa fusée Vulcan, tout droit sortie d’un roman de Jules Verne, se prépare à marquer l’histoire. Imaginez que ces téméraires sont sur le point de bombarder notre douce satellite avec… un atterrisseur commercial! Si tout se déroule comme prévu, ces coupeurs de fromage lunaires vont lancer leur mission dès le 8 janvier pour un p’tit pique-nique sur la face visible de la Lune le 23 février.
La NASA, cette grand-mère de l’espace, a secoué son porte-monnaie et confié à Astrobotic et d’autres marchands du cosmos, le soin de trimballer quelques objets en vrac – allant de cargaisons à des technos de la mort – et ce, pour tartiner la Lune de science et préparer l’opéra spatial Artemis. C’est un peu comme Uber, mais au lieu de te ramener chez toi après une soirée arrosée, ils t’envoient sur la Lune.
« Mais là où ça devient croustillant, c’est que le Mexique s’invite à la fiesta lunaire! »
Dans ce défilé interplanétaire, il n’y a pas que l’Oncle Sam qui monte à bord; on parle de 15 chargements de potpourri scientifique pour le compte de six autres pays. Et là, où ça devient croustillant, c’est que le Mexique s’invite à la fiesta lunaire! You heard right, nos amis d’outre-Atlantique vont officiellement être la cinquième nation à taguer son nom sur le caillou lunaire, juste après l’Inde, avec leur mission Colmena.
Colmena, c’est plus mignon qu’une telenovela : une escouade de cinq minuscules robots, pesant moins qu’une baguette magique et longs comme une cuillère à café, vont faire un jump remarqué sur la Lune. Leur mission? Brasser la poussière lunaire, voir si ça peut se transformer en air pour qu’on puisse enfin respirer peinards quand on posera les pieds là-haut. Pas sûr qu’ils aient pensé à mettre un Swiffer dans leur arsenal…
La mission, rebaptisée « Les Minimoys conquièrent la Lune », est un partenariat brillant entre l’Agence Spatiale Mexicaine et le labo LINX de l’Université Autonome de Mexico. Astrobotic se la joue également « international space station delivery » en trimballant cinq babioles de la NASA – dont des capteurs super badass pour décortiquer l’atmosphère lunaire et la radioactivité pas si relaxante du coin.
Si l’atterrisseur Peregrine – clin d’œil au faucon, pas à la marque de cognac – atteint son spot de projet désireux sans faire un crash façon Beresheet ou Hakuto-R, ce ne sera que le début d’une série de dix missions prévues pour bibeloter la Lune. Mais attention! Le Peregrine aura juste le temps de prendre un selfie et d’envoyer quelques SMS avant que la nuit lunaire n’arrive et le mette sur pause… pour l’éternité.
Source : Mashable
