a woman sitting on a bed holding a coffee mug

Credits image : CURVD® / Unsplash

Intelligence ArtificielleSmartphones
0

Exo-pas-sitionnel : Petit pas pour l’homme, géant pour la Parkinson

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » – Mark Twain. C’est avec cette citation en tête que nous les technophiles, nous plongeons tête la première dans le monde merveilleux des exosquelettes robotiques. On connaît deux clans dans cette famille futuriste : les gros bras métalliques destinés à soulager les travailleurs de leurs tâches les plus ardues, et les doux complices en tissu dont la mission est d’accompagner les pas chancelants des personnes rencontrant des difficultés de mobilité.

La poésie des exosquelettes souples, c’est qu’ils semblent danser au gré des besoins de ceux qui les portent, avec une grâce toute particulière pour les challenges quotidiens. Imaginés comme un super-vêtement, ces systèmes visent une utilité précise et adaptée à chaque impératif de déplacement. Parce que derrière chaque handicap se cachent des besoins uniques.

Prenons l’exemple des gens touchés par la maladie de Parkinson et leurs fameux épisodes de « freezing » ou blocages soudains en pleine marche, qui transforment leurs jambes en racines récalcitrantes. Ce symptôme épuisant les rend aussi plus sujets aux chutes, pas franchement l’idée qu’on se fait d’une partie de freeze tag.

Des chercheurs ont conçu un exosquelette souple qui promet de révolutionner la marche des patients parkinsoniens.

Plusieurs tactiques ont été déployées pour contrecarrer ce phénomène : médicaments, kinésithérapie, voire chirurgie. Or, ces méthodes tiennent parfois plus du sparadrap sur une jambe de bois. Mais des équipes de Harvard et Boston University ont joué les magiciens avec une nouvelle recherche parue dans Nature Medicine, prouvant que les exosquelettes souples pourraient marcher sur l’eau… ou du moins, sur cette fameuse problématique.

La technologie en question ressemble à un accessoire de mode, dotée de capteurs qui scrutent chacun de vos mouvements, un peu comme votre belle-mère, mais en nettement plus utile. Grâce à des algorithmes malins, elle détecte votre démarche et, à l’aide d’actuateurs, vous donne un coup de pouce, au sens propre, en plein milieu de votre pas.

Ce fameux professeur Walsh de Harvard déclare, avec un soupçon d’émerveillement : « Nous avons remarqué qu’un soupçon d’assistance mécanique de nos vêtements robotiques offrait des effets instantanés, en améliorant constamment la démarche de marche dans diverses situations pour le sujet de notre étude ». Tout cela ressemble à de la magie, mais c’est de la science, chère Watson.

Leur cobaye, un septuagénaire affrontant plus de dix blocages quotidiens à cause de la maladie de Parkinson, a vu son quotidien transformé sur six mois de recherche. Exit les freezes en intérieur, avec une amélioration notable de la distance parcourue et de la vitesse de marche. C’est un peu comme si cet exosquelette lui avait appris à danser le moonwalk sans jamais avoir pratiqué avec MJ.

Il semblerait donc que ces chercheurs aient trouvé un moyen de dégivrer la démarche de ceux que la maladie voulait condamner à l’immobilité. Et qui sait, ce petit pas pour un homme pourrait bien devenir un pas de géant pour l’humanité des exosquelettes. Ainsi, selon toute vraisemblance, les chercheurs n’ont pas fini de nous faire marcher… et cette fois, c’est pour la bonne cause! Un pied devant l’autre, et chaque pas est une victoire contre le Parkinson – à petits pas vers le futur!

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.