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Credits image : eberhard 🖐 grossgasteiger / Unsplash

Astronomie
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Le « Peregrine-gate » lunaire : quand la propulsion prend la poudre d’escampette

« Ils visaient la lune et… ont fini dans les étoiles. » Vous me direz que pour des astronautes, ce n’est pas si mal comme plan B, n’est-ce pas ? Mais quand c’est un atterrissage lunaire qui est en jeu, ça peut quand même grincer des engrenages, pour ne pas dire que cela déraille un tantinet le programme. Voilà donc l’histoire presque étoilée d’un alunisseur américain, Peregrine, qui a vu sa mission lunatique prendre un tour un peu trop hollywoodien.

Imaginez la scène : Astrobotic Technologies, une compagnie de robotique spatiale de Pittsburgh, mit son lander sur une toute nouvelle fusée et la lança dans l’espace depuis Cape Canaveral en Floride. Ça, c’était pour la partie glamour et cheveux au vent. Peregrine, qui porte le nom de l’oiseau le plus rapide, transportait dans sa valise spatiale pas moins de cinq instruments de la NASA, ainsi que d’autres chargements internationaux et commerciaux. Du beau monde pour un oiseau qui ne volera pas si vite, après tout.

Le baptême spatial de la nouvelle fusée Vulcan d’United Launch Alliance s’est déroulé sans pépin. Elle a trimballé notre cher Peregrine jusqu’au moment de devenir pleinement fonctionnel. Mais voilà qu’une coquille s’est introduite dans le scénario : un sérieux problème de propulsion ! Adieu les vacances au clair de terre, notre oiseau lunaire n’a pas réussi à orienter ses panneaux solaires vers le soleil pour faire le plein d’énergie. Heureusement, les contrôleurs de mission ont redressé la barre. Mais avec la perte de carburant, cela ressemble à un coup d’épée dans l’espace.

« Peregrine a subi un problème technique qui pourrait limiter son odyssée lunaire. »

Sur l’ancien Twitter, rebaptisé X, Astrobotic est resté optimiste, affirmant vouloir tirer le maximum de science et de données de cette situation inattendue. Ils sont actuellement en pleine réflexion pour savoir si une quelconque mission alternative est envisageable. C’est ce qu’on appelle rebondir ! Ou du moins, essayer…

Ce petit contretemps intersidéral met en évidence un point essentiel : l’espace, c’est dur. Avec une fine atmosphère lunaire offrant très peu de résistance et aucun GPS pour guider les engins, ce n’est pas une mince affaire de se poser délicatement sur la Lune. Au final, chaque progression dans ce vaste et mystérieux « terrain de jeu » galactique nous rapproche d’une meilleure compréhension et de futurs pas de géant pour l’humanité. Et n’oubliez pas, dans l’Espace, personne ne vous entend prononcer « Houston, on a un problème ».

Astrobotic avait toutes les intentions de creuser son trou lunaire avant que la concurrence ne pointe le bout de son nez métallique. L’Administration Spatiale japonaise a déjà son orbiteur lunaire qui patiente depuis Noël, prêt à déposer son lander près du cratère Shioli. Et tout cela, tandis qu’Astrobotic se prépare toujours à livrer le rover VIPER de la NASA sur la Lune plus tard dans l’année. Ah, l’Espace, cette scène de théâtre où tous les drames technologiques sont permis !

En tout cas, une chose est sûre, avec ou sans propulsion, notre audacieux Peregrine ne devrait pas rester dans l’ombre. L’exploit spatial n’est que partie remise, avec, espérons, un peu moins de suspense à la Peregrine Hitchcock la prochaine fois. La Lune attendra, mais l’ambition elle, jamais !

Source : Mashable

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