Que révèle l’attaque récente contre le géant des services immobiliers Fidelity National Financial (FNF) sur la sécurité de nos données personnelles? Il semble que la menace des cyberattaques soit plus présente que jamais. FNF a confirmé que les pirates avaient volé des données concernant 1,3 million de ses clients lors d’une cyberattaque survenue en novembre, qui a plongé l’entreprise dans l’obscurité numérique pendant une semaine entière. Mais que savons-nous vraiment de ce vol de données?
Et quelle était la nature précise des données dérobées? FNF, dans sa communication aux régulateurs fédéraux, reste vague: un tiers non autorisé a eu accès et a extrait certaines informations. N’est-ce pas inquiétant quand on sait que la firme propose désormais un service de surveillance de crédit et de protection contre le vol d’identité à ses clients affectés?
Qu’en est-il de la réponse de FNF face à cette crise? Un silence radio. Lisa Foxworthy-Parker, porte-parole de FNF, n’a pas donné suite aux demandes de commentaires sollicitant des détails supplémentaires. N’est-ce pas là une stratégie de communication douteuse en situation de crise?
« 1,3 million de consommateurs potentiellement impactés: FNF reste évasif sur la nature des données volées. »
Quelles ont été les conséquences directes de cette attaque sur les opérations de la compagnie et sur ses clients? Après une panne d’une semaine, FNF indique avoir « contenu » la cyberattaque. Mais quelle en a été la portée réelle alors que les clients se sont trouvés incapables de payer leurs hypothèques?
Et qui est derrière cette attaque dévastatrice? Le groupe de rançongiciel connu sous le nom de ALPHV, ou BlackCat, a revendiqué la responsabilité de cette offensive contre FNF. Est-ce une coïncidence si peu de temps après, FNF disparaissait du site du groupe sur le dark web? Cela indique-t-il que la rançon a été payée?
En fin de compte, des attaques similaires ont eu lieu contre d’autres acteurs de l’industrie hypothécaire et des prêts, tels que LoanDepot et Mr. Cooper. FNF est-il simplement le dernier en date d’une série de cibles choisies? Peut-être a-t-il tout simplement été au mauvais endroit au mauvais moment. C’est une possibilité qui mérite d’être examinée.
Source : Techcrunch