« Qui a dit que le changement était facile? Sûrement pas Keith Rabois, qui vient de nous faire un switcheroo à la Silicon Valley! »
Keith Rabois, ce prestigieux capital-risqueur à la veste volubile, avait surpris son monde en rejoignant le Founders Fund en 2019. Mais quiconque a déjà tenté de suivre un épisode de « Les Feux de l’amour » sait que dans la vie, tout est question de rebondissements — et Rabois vient de nous offrir un véritable cliffhanger en annonçant son grand retour chez Khosla Ventures. Ah, la Silicon Valley, un feuilleton plus pétillant que le champagne!
La rumeur dit que son coeur battait encore pour sa première demeure chez KV, alors même qu’il semblait nager comme un poisson dans les eaux tropicales de Miami, sautant de réunions Zoom en promenades le long de la plage. Mais Rabois, ce n’est pas le genre de bonhomme à se dorer la pilule sans raison; la décision de ce bon vieux Keith de troquer les flamants roses contre les séquoias géants dénote d’une discussion animée autour d’un repas — possiblement des pizzas, l’aliment de choix des vrais changeurs de jeu — avec son ancien camarade de KV.
Il semblerait que les pizzas entre anciens collègues mènent aux grandes décisions.
Pour ceux qui lisent entre les lignes, ce ne sont pas les millions de dollars en jeu qui ont attiré Rabois à repasser la porte de Khosla Ventures, mais plutôt cette nostalgie pour les challenges techniques et les machines à café de compét’. Ses critiques déguisées sur le mode « capital contre mentorat » de chez Founders Fund laissent songeur, tandis que son retour ressemble à une quête d’aventures humaines au coeur de la tech hardcore.
Keith nous fait un petit teasing sur l’idée d’établir une antenne de KV à Miami, la ville du soleil, des alligators et désormais, des start-ups. Peut-être rêve-t-il de glisser sur les ondes du succès en surfant entre les deux côtes?
L’homme est rusé, il ne dit mot sur son avenir en tant que potentiel remplaçant de Vinod Khosla, mais on sent bien qu’il a ses petites idées derrière la tête. Peut-être espère-t-il, dans un élan d’immortalité, devenir le Highlander de la Silicon Valley, celui qui ne prendra jamais sa retraite.
En tout cas, une chose est sûre, Keith Rabois sait comment nous tenir en haleine. Et comme disait feu Steve Jobs, « On ne peut connecter les points qu’en regardant en arrière ». En attendant, on dirait bien que Rabois a trouvé le moyen de connecter les vols entre la Bay Area et Miami. On lui souhaite un bon vol, mais à bien y penser : tant qu’il ne prend pas United, ça devrait aller!
Source : Techcrunch