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Technologie
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Google « Humboldt » le Grand: Connecté par-dessous, c’est bien plus rigolo!

« La dernière frontière n’est pas l’espace, c’est sous l’eau! » – disait un technophile en riant et, semble-t-il, Google lui a pris au mot. Cap sur l’aventure sous-marine : Google va construire un nouveau câble sous-marin baptisé « Humboldt », qui connectera le Chili à l’Australie, et fera un petit crochet par la Polynésie française en chemin — une première pour un lien direct entre l’Amérique du Sud et la région Asie-Pacifique.

Tiens-toi bien, car ce projet ambitieux n’est pas une première pour notre cher Google. Voilà plus de 15 ans que le géant chasse les câbles sous-marins, avec à son actif une douzaine d’investissements similaires. Tout a commencé en 2010 avec Unity, un câble s’étendant sur quelques 6 000 miles à travers l’océan Pacifique de la Californie au Japon. Pas mal pour un début, non?

Mais ne te méprends pas — il existe déjà de nombreux câbles sous-marins qui parcourent la vaste étendue du Pacifique. Ils connectent surtout l’Asie à l’Amérique du Nord, en s’échappant parfois le long de la côte pacifique, des États-Unis et du Mexique, jusqu’à divers points de chute dans le Sud du continent. Et qui d’autre que Google a bouclé son premier projet de câble entièrement privé avec Curie il y a quatre ans, reliant la Californie au Chili?

L’aventure sous-marine de Google continue avec Humboldt pour relier deux continents, non sans une touche de coopération internationale.

On ne connaît pas encore la date d’achèvement de Humboldt, mais contrairement à ses projets solitaires précédents, Google joue l’équipe cette fois. La firme fait équipe avec Desarrollo País du Chili et l’Office des postes et télécommunications de Polynésie française pour déployer ce câble de 9 200 miles (14 800 km). Un peu de camaraderie dans ce monde de brutes technologiques!

Ce nouveau tronçon de câble n’est pas juste une démonstration de force technologique. Humboldt fait partie d’un réseau d’infrastructure mondial améliorant les transferts de données, tout en promettant à ses clients une réduction de latence. Pour les pays, c’est l’opportunité de se doter d’une infrastructure Internet plus robuste. Google, en bon samaritain de l’internet, veut en fait que chacun surfe sur la vague — et avec vitesse!

Et Google n’est pas seul dans cette course. Meta, Microsoft, Amazon et autres géants tech ont également plongé dans l’aventure des infrastructures Internet. Ils partagent, avec Google, la possession ou la location d’environ la moitié de la capacité des câbles sous-marins existants. Une belle bande de pirates modernes à la conquête des abysses numériques!

Source : Techcrunch

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