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Credits image : lucas Favre / Unsplash

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La Blockchain en Berne : Quand le Crypto-Enthousiasme Indien Rencontre le Mur de la Régulation

Comme dirait la sagesse populaire : « C’est dans le besoin qu’on reconnaît les véritables investisseurs. » Et bien, figurez-vous qu’en Inde, il n’y a pas si longtemps, les capitalistes de risque étaient pris d’une frénésie cryptographique digne d’une ruée vers l’or. L’époque où les adresses de portefeuilles Ethereum étaient fièrement affichées sur les profils Twitter est révolue, mais laissez-moi vous conter cette épopée où les VCs se convertissaient en enfants cherchant leurs friandises blockchain.

Emportés par l’effervescence mondiale de la crypto, les investisseurs indiens n’ont pas manqué le wagon de la hype. Des visions de conquête, des startups crypto au potentiel de « changer la vie », des valorisations aussi mousseuses que la bière du vendredi soir… La chasse au prochain Flipkart ou PhonePe était ouverte dans les champs numériques enjoués des actifs digitaux.

L’Inde, bouquet éclatant de l’innovation technologique et objet de toutes les convoitises des géants américains. Un doublement du PIB d’ici 2030 chanté en chœur, et la perspective dorée d’empocher le jackpot juste après le gong de la cloche de la poésie entrepreneuriale. Des hackathons à la pelle, des milliers d’ingénieurs jeunes et pétillants venus vendre leurs rêves et acheter ceux des autres, par l’intermédiaire de quelques crypto-monnaies volatiles.

Les jeunes entrepreneurs indiens, autrefois portés par un vent d’optimisme, voient aujourd’hui la réalité les rattraper.

Mais voilà-t-y pas que la marée a tourné, et que l’excitation a pris la tangente. Les crypto-prix, autrefois prêts pour un aller-simple lunaire, ont entamé une chute vers le tréfonds terrestre. Adieux les adresses Ethereum sur Twitter, les VCs sont repartis flirter avec d’autres sirènes sectorielles et faire valser les analystes vers d’autres horizons moins cryptiques.

Pourtant, les troubles de la crypto en Inde ne résident pas uniquement dans l’ascenseur émotionnel de ses cours. Une réglementation aussi accueillante qu’un oursin dans un bassin à bobos a mis des bâtons dans les roues des startups. La Banque Centrale Indienne, telle une belle-mère sceptique, alignait les crypto-entreprises avec des pyramides de Ponzi et barrait la route à leur croissance saine et ensoleillée. Et les banques ? On leur a dit de garder leurs distances, comme un ado problématique qui sentirait un peu trop fort l’esprit de rébellion.

Ceilings fiscaux et restrictions en tous genres ont sérieusement plombé les volumes de transactions, faisant passer la bourse crypto de WazirX de l’ère des dinosaures à celle des insectes en une année. Apple, fidèle au poste de juge de l’App Store indien, a distribué des coups de hache à l’écosystème en supprimant une douzaine d’applications cryptos mondiales, qui, choses curieuses, étaient appréciées pour leur… versatilité fiscale.

Face aux refus et aux embûches, certains entrepreneurs résistent encore et toujours à l’envahisseur réglementaire et implorent que l’on reconsidère la fiscalité crypto. Cependant, si le feuillage des plantes de thé nous dit quelque chose, c’est que l’avenir de la crypto en Inde semble déjà écrit. Quand ça se cristallise en haut lieu, la marge de manœuvre se réduit comme peau de chagrin.

Alors, à tous ces vaillants porteurs de rêves blockchainés, songez que si l’avenir n’est plus à la crypto, il vous reste toujours la cryptographie. Et oui, en Inde, les cryptomonnaies vont et viennent, mais les bons mots restent.

Source : Techcrunch

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