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eBayne of My Existence: Quand eBoulet s’emballe

« Quand on pense sécurité en ligne, on imagine des cyber-attaques, mais rarement des masques de cochon sanglants… » Disons que chez eBay, l’équipe de sécurité a pris le terme « cyber-traque » un peu trop au pied de la lettre ! L’e-commerce géant a récemment accepté de sortir le porte-monnaie, 3 millions de dollars pour être exact, après une campagne de harcèlement aussi inattendue que digne d’un thriller de série B. Le cœur de cible? Un couple du Massachusetts qui n’a commis d’autre crime que de critiquer eBay dans leur petit bulletin d’informations.

Le bureau du procureur des États-Unis pour le district du Massachusetts a levé le voile sur cette affaire rocambolesque où eBay a perplexe six chefs d’accusation de crime, dont harcèlement et entrave à la justice. Visiblement, dans le monde du e-commerce, les enjeux montent si haut qu’ils dépassent bien souvent le cadre de la légalité. eBay n’a pas chômé, entre voyages inter-États pour effrayer et tweets déchaînés, ils ont tout fait pour que ces pauvres gens changent la rédaction de leur newsletter.

Réjouissez-vous, l’affaire ressemble à un récit d’Agatha Christie, mais en moins cosy: visites surprises à domicile, pose de dispositif de géolocalisation sur la voiture des victimes, annonces Craigslist pour inviter à des « rencontres coquines » chez eux… On frise la paranoïa à la Hitchcock ! Mais n’oublions pas les messages privés sur Twitter et les tweets critiques. Qui a dit que le travail de bureau était ennuyeux ?

« Quand eBay négocie son propre scénario de ‘Black Mirror’… »

Quid des méchants dans cette histoire? Jim Baugh, ancien grand manitou de la sécurité et six acolytes partis en croisade, ont vu leur plan se retourner contre eux. Comme dans tout bon film de suspense, la justice a son dernier mot : Baugh a écopé de 57 mois de prison en 2022, tandis que ses complices ont reçu diverses sentences, de prison ferme à assignation à résidence.

Le procureur intérimaire des États-Unis, Joshua S. Levy, n’a pas mâché ses mots, décrivant une « campagne criminelle horripilante » qui a transformé la vie des victimes en cauchemar sans fin. eBay, pourtant victime de ses propres employés dévoyés, est forcé de porter le chapeau… et la note salée.

À l’issue de cette saga judiciaire, eBay se retrouve à devoir garnir sa tirelire d’état, mettre en place un programme de conformité sous surveillance pendant trois ans et proclame une refonte majeure de ses politiques. Autant dire qu’on ne s’ennuie pas dans cette valse des apologies et des promesses d’une meilleure gouvernance.

eBay, avec son air de chien battu, reconnaît par la voix de son PDG Jamie Iannone, la bavure de ses ex-employés. Des changements à la leadership, de nouvelles politiques de sécurité… espérons que leurs bonnes résolutions tiendront plus longtemps que celles du Nouvel An !

Source : Techcrunch

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