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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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La fintech se « Prometeo » de beaux jours!

« À chaque époque ses innovations, et pour le 21ème siècle : bienvenue dans l’ère de l’open banking, à consommer sans modération ! »

L’open banking, cette révolution bancaire où l’on partage les données plus vite qu’une photo de chat mignon sur internet, triomphe surtout là où le digital est déjà roi et où compter son argent en ligne est aussi naturel que de respirer. Mais alors que des pays comme le Royaume-Uni affichent des chiffres de participation relativement modérés – 11% des consommateurs et 18% des petites entreprises se sont laissés tenter – certaines entreprises parient gros sur les économies en développement.

Prenez Prometeo, cette startup uruguayenne qui construit des ponts numériques vers l’open banking à travers l’Amérique Latine avec ses 13 millions de dollars fraîchement récoltés pour son développement. Ce nouveau trésor de guerre propulse la jeune pousse à un cheveu de la valeur mythique de 100 millions de dollars, sans pour autant vendre son âme – ou trop d’actions.

Co-fondatrice et co-PDG Ximena Aleman, qui troqua sa plume de journaliste tech pour l’aventure fintech, voit son bébé grandir sur un modèle économe. Auparavant, Prometeo s’était contenté de récolter 6 millions, ce qui est plutôt light pour un enfant prodige de la tech, n’est-ce pas ?

À la conquête de l’Amérique Latine, Prometeo déploie ses services de paiement avec une audace et une simplicité qui pourraient bien redistribuer les cartes financières de la région.

À contre-courant des déploiements d’open banking pays par pays, Prometeo adopte une stratégie de l’unification via une API magique qui embrasse l’entièreté de l’Amérique Latine, malgré sa diversité et ses spécificités bancaires.

Avec sa baguette magique numérique, Prometeo a déjà connecté 350 canaux dans 283 institutions financières réparties dans 10 pays. Le Brésil et le Mexique, géants des marchés fintech régionaux, lui font déjà les yeux doux, tandis que les services de paiement de compte à compte et la gestion de trésorerie pour les entreprises trônent sur le podium des utilitaires préférés.

L’idée maintenant ? Continuer sur cette lancée: capter plus d’utilisateurs, lancer de nouveaux services, explorer d’autres contrées, le tout sur un rythme de croissance qui ferait pâlir les comptes Instagram les plus populaires avec un petit x10 en deux ans.

Mais toute médaille a son revers, et les obstacles ne manquent pas, notamment avec un Latin America encore timide dans le grand bal des services financiers. Certes, 70% des habitants sont bancarisés, mais on est loin des 90% dans des pays où l’open banking danse déjà la valse des millions. Réalité amère? Peut-être, mais ce « retard » pourrait aussi s’avérer un levier d’inclusion financière particulièrement puissant pour la région.

Et cela, des investisseurs poids lourds l’ont bien compris : en misant sur Prometeo, des firmes comme Antler Elevate, PayPal Ventures, Samsung Next ne cherchent pas seulement à étendre leur empire, mais à se positionner stratégiquement dans une aventure qui dessine un avenir juteux pour les porte-monnaie numériques, encore embryonnaires dans l’économie locale.

Si Prometeo a pu tirer son épingle du jeu et attirer des partenaires de renom (coucou Citi, Santander, J.P. Morgan), c’est avec cette simplicité élégante d’une seule API pour conquérir le Nouveau Monde financier. Et voilà que les géants de la banque régionale tendent l’oreille, prêts à enregistrer la mélodie d’un succès qui se profile sur le continent. Car oui, en Amérique Latine, la fintech se « Prometeo » de beaux jours!

Source : Techcrunch

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