« Dans le futur, tout le monde aura son quart d’heure de célébrité… et sa paire de lunettes AR ! » disait un philosophe moderniste du XXIe siècle. En effet, lors de la stance luminescente du CES 2024, ASUS a lancé un pavé dans la mare numérique avec l’annonce de ses lunettes AirVision M1, déstabilisant le marché plus sûrement qu’un virus dans une base de données. Mais, ô surprise, ces binocles ne visent pas les mêmes horizons que l’illustre casque Vision Pro d’Apple. Non, amis de la virtualité, nous voici devant une délicieuse friandise technologique qui épicurise plutôt l’art de multiplier les écrans que d’interagir avec des hologrammes récalcitrants.
Ah, l’éternel conflit entre le réel et le virtuel, une dichotomie plus floue que la recette secrète du Coca-Cola. Et pourtant, les AirVision M1 font dans la netteté! Imaginez : Une paire de lunettes capable de projeter jusqu’à six ou sept fenêtres virtuelles sans même vous encombrer d’un moniteur portable. Pas de baguette magique pour interagir avec des objets virtuels, non, mais plutôt un charmant câble ombilical qui relie nos chères lunettes à un appareil non moins charmant. Plutôt pratique, non?
Les AirVision M1 d’ASUS, des lunettes pas si visionnaires, mais résolument pratiques pour les assoiffés d’espace numérique.
Quelle est cette sorcellerie qui nous permet de jongler entre les ratios d’aspect sans ciller? Les AirVisions nous offrent le luxe de choisir entre 16:9, 21:9, ou même 32:9. Plongés dans notre bulle technologique, nous voilà libres de figer nos écrans virtuels dans l’espace ou de les suivre du regard, grâce à trois degrés de liberté qui nous feraient presque oublier les chaînes de notre chair mortelle.
L’expérience, mes chers lecteurs, est aussi surréaliste qu’un pingouin jouant du saxophone. Fixées devant mes yeux ébahis, les AirVisions m’ont transporté dans un bureau flottant où, après un court ballet de réglages, chaque pixel a trouvé sa juste place. Exit les écrans encombrants, bonjour les espaces de travail virtuels que l’on convoque d’un simple clic. En outre, le panneau de commande des lunettes permet d’ajuster la taille des fenêtres virtuelles, tout cela sans perdre de vue le monde tangible et ses plaisirs terre à terre.
Et que dire du jeu vidéo? Connecté à un ROG Ally, j’eus soudain devant moi un écran virtuel aussi grandiose que l’ego d’une star de cinéma, offrant une immersion bienvenue dans les douces contrées du jeu, sans avoir à enfiler un casque VR. Le chic technologique dans toute sa splendeur! Reste à savoir si notre orgueil supportera les moqueries des passants peu habitués à voir des explorateurs de l’espace numérique en action.
Pour clore notre ballet spatial, parlons gros sous : si Apple mise ses pions à 3000$, ASUS ne vise qu’un modeste 700$. Une pécadille, quand on pense à la liberté d’affichage que procurent ces lunettes! Donc, si vous cherchez à libérer votre espace, tout en encombrant un peu plus votre visage, gardez l’œil ouvert pour l’arrivée des AirVision M1 au troisième trimestre 2024. Car, comme on dit chez les opticiens de la tech : « Si la réalité ne vous plait pas, chaussez les lunettes qui la rendent virtuelle… et extra large! »
Source : Engadget
