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Credits image : National Cancer Institute / Unsplash

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« Un échantillon de patience : comment deux petites vis ont bien failli nous faire perdre les vis »

« Dans l’espace, personne ne vous entend crier… ou jurer contre une vis récalcitrante. » Qui aurait cru que deux petites vis pourraient presque gâcher la fin épique d’une épopée spatiale de sept ans de la NASA à l’astéroïde Bennu ?

C’est après plus de trois mois d’intenses réflexions et de bricolages audacieux que les ingénieurs ont triomphé d’un couvercle plus tenace qu’une astroportée de tarte aux pommes cuite au four solaire. Armés d’outils fraîchement fabriqués, affinant méticuleusement leur design pour éviter de contaminer le trésor cosmique, ils ont finalement libéré les échantillons d’astéroïde pris au piège.

Certes, nous n’avons aperçu que des photos floues de ces poussières d’étoiles capturées par les smartphones des scientifiques, comme des paparazzis à l’affût d’une célébrité cosmique. Mais patience, les clichés HD ne tarderont pas à nous éblouir, la semaine prochaine promet Andrew Ryan, un membre de l’équipe NASA.

« Nous sommes tous ravis de ce que nous avons découvert à l’intérieur », a confié Ryan à Mashable.

Lancez confettis et serpentins, car l’OSIRIS-Rex n’est autre que la première mission américaine à avoir récupéré un morceau d’astéroïde et à l’avoir ramené sur Terre. Il a ainsi rejoint les trophées lunaires de l’ère Apollo dans le panthéon des souvenirs de l’espace lointain. Bennu, c’est un peu la poule aux œufs d’or de la NASA, mais au lieu des œufs, pensez carbone – matière première de la vie, et éventuellement, gardien de secrets sur notre propre origine.

Alors que cette pépite spatiale filait à travers notre système solaire, la NASA l’a interceptée avec plus de précision qu’une livraison express intergalactique. À bord : des indices potentiels sur des réactions chimiques comparables à celles qui auraient pu engendrer la vie sur notre belle bleue. pourtant ces trésors bien que très intriguants restent moins connus que ceux déjà rapportés par leurs cousins, les échantillons de l’astéroïde Ryugu ou les météorites terrestres. « Ceci est le matériau le plus rare que nous ayons jamais eu sur Terre », s’exclame Jim Garvin de la NASA sans exagérer.

En octobre, face à deux vis réfractaires sur 35, la NASA a dû faire une pause pour méditer sur la situation. Qu’à cela ne tienne, de nouveaux outils de chirurgien ont été forgés dans l’urgence. Les fasteners ont fini par céder, et la collecte a bien dépassé les attentes, avec une prise bien supérieure aux 70 grammes espérés.

Les scientifiques, tels des enfants avant Noël, attendent maintenant de pouvoir peser et analyser le reste du contenu pour connaître le poids exact de leur récolte interstellaire. Mais patience, chaque chose en son temps, et surtout chaque vis à son tour!

Source : Mashable

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