Qu’advient-il lorsque l’ambition touche les étoiles, mais est frustrée par des imprévus techniques? Le Peregrine, un atterrisseur lunaire, semblait prédestiné à un voyage sans retour vers la Lune, mais pourrait finalement accomplir un dernier voyage vers son point de départ: la Terre. Qu’est-ce qui a conduit à cet éventuel changement de cap si dramatique?
Dès son lancement, Peregrine a subi une anomalie qui a entraîné une fuite de propulseur constante. Cette mésaventure technique lui a-t-elle laissé d’autres choix que d’abandonner ses rêves lunaires? Était-il inévitable que l’atterrisseur, après avoir parcouru des centaines de milliers de kilomètres, voit sa mission se transformer en cendres, consumée par l’atmosphère terrestre qui l’avait vu naître?
L’atterrisseur Peregrine fait face à un destin ironique : quitter la Terre pour explorer la Lune, seulement pour y revenir en fin de compte.
Que s’est-il passé dans cet intervalle, depuis le moment où la fuite de carburant a été détectée jusqu’à aujourd’hui, où le Peregrine semble inévitablement attiré vers notre planète? Astrobotic, l’entreprise derrière cette aventure spatiale, a-t-elle pu tirer des leçons précieuses de ce revirement inattendu? Et que signifie cet échec pour la NASA, qui a investi dans le projet Peregrine à travers son programme CLPS?
Est-il juste de considérer l’atterrissage lunaire comme un défi que seul un mélange parfait de précision technique et de chance cosmique peut surmonter? Que nous dit cet échec sur l’état actuel de l’exploration spatiale privée et la fiabilité de nouvelles frontières commerciales hors de notre atmosphère?
En fin de compte, peut-on vraiment qualifier d’échec une mission qui fournit des données précieuses et des enseignements pour les futures tentatives? Peut-être que le véritable voyage de Peregrine ne se termine pas dans l’oubli, mais dans les mémoires des ingénieurs et des scientifiques, prêts à reprendre le flambeau. Quelle sera la prochaine étape de l’odysée spatiale humaine?
Source : Engadget