« Si la vie est une boîte de chocolats, alors la tech est un buffet à volonté de gadgets et de surprises! » Alors que le monde tech est souvent synonyme d’avancée en trombe vers le futur, certains veulent nous pousser à croire que quand on parle de start-ups, moins c’est plus. Pff, ils n’ont jamais dû essayer de choisir entre une tablette et un smartphone!
Hier encore, dans la valse des entrepreneurs, on vous aurait dit de danser avec un seul partenaire : votre produit phare. Mais aujourd’hui, la mélodie a changé. Place à la polygamie… producutive! Oui, c’est bien de la croissance « multi-produits » dont je parle. Des oracles de la tech comme Dave Yuan serinent qu’il faut être « né multi-produits ». Bah voyons, et pourquoi pas simplement naître avec un iPhone à la main pendant qu’on y est?
Les idées géniales foisonnent, mais au lancement d’un nouveau produit, c’est comme jouer à la roulette russe avec ses investissements. Qui, après tout, peut se targuer de prédire la météo financière sans se faire arroser?
Acquérir des clients et développer des produits, le Yin et le Yang de la start-up.
Traditionnellement, nos amis les start-ups, avec leurs poches plus percées qu’un filet de pêche, misaient plutôt sur l’acquisition de clients. C’est plus sûr, pensaient-ils, et ça évite de revenir à la case départ, sans passer par la Banque… ni toucher les 20 000.
Mais Ô surprise! Attirer de nouveaux clients coûte désormais le prix d’un rein, et pas de ceux qu’on trouve en solde. D’où l’émergence de cette nouvelle espèce entrepreneuriale qu’on appelle les « start-ups composées », coïncidant étrangement avec la hausse du prix à payer pour capter de nouveaux aficionados.
La machine à calculs est formelle : quand séduire un nouveau client coûte plus cher qu’un billet pour Mars, peut-être qu’il est temps de songer à fabriquer de nouveaux joujoux. Car, après tout, qui n’aime pas la nouveauté? Surtout lorsqu’elle permet d’alléger la facture de l’attrape-clients et de renforcer les liens presque à la manière d’une séance de team building!
En fin de compte, si faire grossir son catalogue de produits peut sembler aussi risqué que de défier un grille-pain les pieds dans l’eau, les statistiques chantent les louanges de ce multipartenariat entrepreneurial. Et qui sait, si vous avez su séduire une fois, pourquoi pas deux? Là où il y a des clients, il y a de l’espoir! Semez des produits, récoltez des clients—c’est la nouvelle maxime de la Silicon Valley.
Source : Techcrunch
