silver breakfast oven on table in shop

Credits image : Lexie Barnhorn / Unsplash

HardwareMetaverseOrdinateursTechnologie
0

Supersonique ou supercalme : quand le futur vol sur la pointe des pieds

« Ils disaient que le vol supersonique sur terre c’était de la science-fiction, mais même Le Petit Prince n’avait pas vu ça venir ! » Ah, les boomers ! No, pas ceux-là, je parle des « sonic booms », cette détonation estrade lorsqu’un avion franchit allègrement le mur du son à 767 mph. Ces mêmes booms qui ont cloué le supersonique au sol étasunien depuis plus d’un demi-siècle pour le bien de nos tympans.

Mais voilà que la NASA, après nous avoir emmenés dans les étoiles, veut redonner des ailes au vol supersonique sans le « boum » qui l’accompagne. Le 12 janvier, mother space agency a fièrement présenté son X-59, un avion de 30 mètres tendance « long nez » capable de filer à 925 mph à une altitude peu fréquentée par les vols commerciaux, soit 55,000 pieds. L’ingénierie ici, c’est de transformer le « boum » légendaire en un discret « thump », un peu comme fermer la portière de votre voiture après avoir récupéré votre café Drive-Thru.

Le rêve ? Voyager de Los Angeles à New York en deux petites heures. Mais étape par étape. Après tout, ces avions pourraient théoriquement diviser par deux la durée de nos vols; une révolution attendue, mais qui soulève de grandes questions sur la viabilité économique de tels voyages à la vitesse de l’éclair.

« Et si la compagnie aérienne manque de carburant, elle ne manquera pas de courage pour faire décoller l’économie du supersonique. »

Soyons réalistes, d’accord ? Ce jet a été conçu par Lockheed Martin pour la NASA (rien que ça) aux doux coûts de 247,5 millions de dollars et il a quitté son hangar Skunk Works pour rejoindre le programme QueSST (Quiet SuperSonic Technology). Et au cas où vous en douteriez, avec la NASA aux commandes, il y a de bonnes chances que leur plan de réduire le boomer… euh, le boom, fonctionne.

Les vols d’essai du X-59, prévus pour enchanter les oreilles des futurs passagers à compter de 2025, se tiendront d’abord autour du range Edwards Air Force Base en Californie avant de sillonner d’autres villes américaines entre 2026 et 2027. Comment ça sonne ? Ils nous le demanderont bien gentiment.

Ce tournant attendu nous rappelle le défunt Concorde et ses retombées économiques pour le moins… explosives. Valait-il ses 12 000$ l’aller-retour (au tarif du siècle dernier) ? Pour voler à 1,350 mph au-dessus de l’océan mais jamais au-dessus des terres, visiblement pas. Aujourd’hui d’autres fabriquants, comme Boom Technology, veulent entrer dans la danse. Mais pour que le supersonique puisse à nouveau survoler le territoire américain, il va falloir prouver que le « boom » peut devenir un « thump » et que, cerise sur le gâteau, ce sera économiquement viable.

« N’oubliez pas que c’est une entreprise, si l’avion ne rapporte pas d’argent, l’entreprise le gare, » conclut van der Linden, expert en aviation. En somme, pour les vols supersoniques, ce n’est pas demain la veille que nous battrons des ailes vers le futur. À moins que les géants de l’aérien n’aient plus d’un jet dans leur manche !

Source : Mashable

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.