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Credits image : Dino Reichmuth / Unsplash

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Suprême déception : quand la Cour ne croque pas la pomme !

« Dans la vie comme dans les apps, il faut savoir payer le juste prix ! » L’épopée judiciaire entre David (Epic Games) et Goliath (Apple) vient de se fermer sans tambour ni trompette devant la plus haute instance juridique des États-Unis. C’est non sans une pointe d’ironie que la Cour Suprême a décidé de ne pas entendre les appels d’Apple et d’Epic Games, laissant donc intacte une ordonnance permanente qui impose à la firme à la pomme de laisser les développeurs proposer des moyens alternatifs pour les transactions, hors de son magasin d’applications ultra-sécurisé – où, jusqu’à preuve du contraire, tout coûte généralement 30 % plus cher.

Apple avait supplié la Cour Suprême en septembre dernier de revoir cette décision d’insurrection provoquée par Epic Games. C’était une première attaque frontale contre le modèle commercial du magasin d’apps, qui permet à Apple de grappiller des milliards. L’année dernière, les développeurs ont généré grâce à l’App Store la modique somme de… tenez-vous bien… 1 billion de dollars! À noter que les applications de jeux vidéo, perles du magasin virtuel, rapportent à elles seules près de 100 milliards de dollars chaque année.

« Pomme de discorde ou pomme de reinette, la Cour Suprême ne croque pas à l’hameçon des geeks en detresse. »

Tandis que la présence d’un monopole de l’App Store se voit nié par la justice, voilà que la Cour Suprême décide aussi de rester muette sur les appels d’Epic quant aux « erreurs judiciaires » du tribunal de district. Les lois antitrust fédérales invoquées par Epic pour dénoncer le modèle d’Apple ne seront donc pas jugées par le haut tribunal. Tim Sweeney, le patron d’Epic Games, a marqué cette fin de partie comme un « triste dénouement » sur son compte X.

Depuis 2020, Epic Games est le porte-étendard de la fronde contre la politesse fiscale d’Apple envers les développeurs. D’autres, comme Spotify et le New York Times, cherchent également à affronter les politiques des magasins d’applications sur Apple et Google, avec en renfort la Coalition pour l’Équité des Applications, une troupe hétéroclite de plus de 60 compagnies. C’était le début d’une véritable saga juridique, et pour Apple, les problèmes ne sont que la partie émergée de l’iceberg, avec notamment le Département de la Justice (DOJ) des États-Unis qui s’intéresse de près à ses pratiques potentiellement anticoncurrentielles.

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Source : Engadget

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