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Credits image : Aditya Vyas / Unsplash

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La valse des euros : N26 tourne en bourrique pour conquérir la bourse

« L’argent n’a pas d’odeur, mais quand on le place en bourse, ça sent parfois la rose ou le pissenlit. » Avec une telle maxime en tête, la banque en ligne berlinoise N26 a décidé de parfumer ses services en lançant une toute nouvelle fonctionnalité de trading d’actions et d’ETF, tout d’abord en Autriche. C’est un virage stratégique pour resserrer l’offre sur ses marchés de prédilection et élargir sa gamme de produits bancaires où ses racines sont plantées.

Au commencement était le compte simplifié, que l’on pouvait gérer depuis une application au petit bonheur la chance. Un pari qui a su séduire des millions de clients, fatigués des applications bancaires tristounettes de la vieille école. Et voici que N26, après avoir dansé la valse des levées de fonds et entamé la samba de l’expansion, choisit désormais de twister vers l’efficacité et la profitabilité.

« La fraîcheur, c’est bien, mais la rentabilité, ça ne sent pas mauvais non plus ! »

Lassée des sambas endiablées sur les marchés lointains, la startup fait finalement valser les plans américains et brésiliens pour concentrer ses pas de danse sur les planchers européens, lorgnant particulièrement l’Allemagne, la France, l’Espagne et l’Italie. Mais attention, derrière les paillettes et les spots, le gendarme financier allemand BaFin surveille le tempo, maintenant N26 sous le rythme strict de 60 000 nouveaux clients mensuels.

En réponse à cet œil de lynx réglementaire, N26 pilonne ses contrôles anti-blanchiment d’argent, tout en pimentant sa recette de marges et de rivières de revenus. Et dans la besace des innovations, on trouve désormais le trading d’actions et d’ETF, un ingrédient censé donner du croustillant au revenu moyen par utilisateur. En partenariat avec Upvest, on promet de glisser-déposer nos picaillons de l’épargne vers le jackpot boursier avec autant de grâce que des danseurs de tango.

À partir de votre donjon N26, vous pourriez vous offrir une miche du pain quotidien Apple ou un croissant de l’aventure Netflix pour la modique somme d’un euro. Et que vous soyez un boursicotier du dimanche ou un platiniste abonné, sachez que chaque transaction flirtera avec la courtoisie de 90 centimes. Quelques déhanchés gratuits sont même annoncés pour les clients premium, au rythme de leur abonnement.

Le bal ne fait que commencer et commence en Autriche. La troupe se prépare déjà à enflammer l’Allemagne dans les mois à venir, avant de valser à travers l’Europe. En attendant, les comptes épargne à taux intéressants et les crédits juteux font déjà swinguer Espagnols et Allemands, et certains chanceux peuvent même dorer leur pelote avec du crypto-trading sans quitter l’appli. N26 se métamorphose petit à petit en une banque aux mille et une nuits, avec tous les tours de magie qu’on espère d’un tel génie.

Avec plus de 8 millions de clients et une barre des 300 millions d’euros franchie grâce aux revenus divers et variés, N26 esquisse une chorégraphie financière presque équilibrée. Presque, car il lui reste encore à effacer les derniers pas de travers d’une perte de 100 millions pour l’année. « D’ici la fin de l’année, le compte sera bon », promet le PDG Valentin Stalf, déjà en train de se trémousser sur un air de rentabilité à venir.

Source : Techcrunch

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