« On n’a jamais une deuxième chance de faire une première impression »—ce vieil adage devrait être gravé sur tous les podiums de start-ups, surtout quand il s’agit de pitcher devant des investisseurs, qui, avouons-le, ont déjà l’oeil sur le buffet de petits fours.
Une présentation? Oh que non, un pitch, c’est l’heure du speed dating entrepreneurial. Vous avez quelques minutes—voire secondes—pour séduire, faire vibrer et convaincre votre audience qu’elle a devant elle la plus belle affaire depuis la création du grille-pain. Pas le temps de niaiser, chaque seconde compte, et l’assistante n’est pas là pour tapoter sur son smartphone. Elle veut vibrer, questionner, interagir!
Laissez les TED Talks aux rêveurs en quête d’ovations et aux héros de leur propre épopée. Dans la vraie vie, un pitch, c’est l’art de faire escale dans l’intérêt de votre interlocuteur avant même qu’il ait eu le temps de dire « Next! ». Ne perdez pas de vue l’objectif: faire pencher la table en votre faveur, pas seulement obtenir des applaudissements et des tapes dans le dos.
Vous ne voulez pas que votre audience se détende, vous voulez qu’elle se penche en avant, s’engage et pose des questions.
Mais attention, un pitch peut être aussi fugace qu’un éclair. Imaginez-vous à un événement de networking, avec une main serrant des cafés et l’autre distribuant des cartes de visite—vous pourriez juste avoir le temps de lancer « Je révolutionne le marché des patates douces biologiques en ligne! » avant que le destinataire ne soit déjà happé par un concours de réalité augmentée. Pas de place pour les digressions, il faut être clair, précis et convaincant.
En somme, les start-ups, considérez chaque opportunité de parole comme une scène de cinéma où vous êtes à la fois le scénariste, le réalisateur et l’acteur principal. Et n’oubliez pas, un bon pitch, c’est comme une pièce de monnaie, il a deux faces: une histoire captivante et un public qui adhère. Sinon, c’est le flop assuré. Et à la fin de la journée, qui veut investir dans un flop, même si les petits fours sont gratuits?
Source : Techcrunch