« Il faut naviguer seuls sur un océan de métal liquide pour comprendre le charme de l’informatique. » D’accord, ce n’est pas exactement ce que Byron a dit, mais la tech moderne nous pousse à réévaluer la poésie de nos trajets quotidiens. L’entreprise Navier, vedette du bateau électrique, accoste sûrement mais silencieusement avec son nouveau programme de navigation dans la baie de San Francisco, en partenariat avec Stripe. Eh oui, ciao les bouchons !
Stripe comprend l’art de surfer sans vagues et va donc délaisser les rames pour des ampères, embarquant ses employés de Larkspur jusqu’à son bureau d’Oyster Point. En voiture, c’est une heure d’enfer dans le trafic, tandis qu’en speed-boat casse-vague et écoresponsable, c’est une demi-heure de croisière suave, sans la cacophonie du bitume.
La traversée innovante et écoénergétique propose un tout nouveau genre de ‘traversier’.
Le N30 de Navier, avec ses six places assises, n’ébranlera pas à lui seul les statistiques de traffic, bien qu’il soit issu d’une épopée de développement en accéléré et ait fait son baptême nautique en 2022. Et même si l’ajout de 5 à 7 navires supplémentaires est dans la ligne d’eau de la compagnie, on ne fait que chatouiller les embouteillages. C’est la qualité, pas la quantité, qui compte ici, car l’objectif du programme pilote est de tester l’eau avant de plonger dans le grand bain de la mobilité maritime.
Navier veut analyser le courant des navetteurs et affiner ses technologies du futur, telles que la détection automatique des obstacles et la navigation autonome. Pensez-y : un ferry de 30 places dirigé par une personne plutôt que trois, recyclant de l’énergie plutôt que de l’essence. Et nous ne parlons même pas des économies sur le poste de capitaine !
La cabine du N30 de Navier gritte de boutons comme une console de jeu, mais tout ce digital a un but bien réel : révolutionner notre façon de travailler pendant que nous flottons tranquillement vers notre bureau. Comme dirait le poète, « l’horizon est beau, mais on ne travaille pas avec des horizons ». Ah, j’oublie, ils ont des bureaux et du Wi-Fi à bord.
Si cette expédition pilote ne sombre pas, d’autres métropoles côtières pourraient bientôt surfer sur cette vague d’innovation. À Seattle, où jette l’ancre votre humble narrateur, la situation est mûre pour un changement de cap maritime. Avec les embouteillages dévorant le temps et le moral, une escale chez Navier semble tentante. Comme quoi, il suffit parfois d’une petite brise techno pour transformer une traversée ennuyeuse en navigation enchantée.
Source : Techcrunch