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Credits image : James Yarema / Unsplash

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Quand Amazon balaie iRobot, la Commission Européenne aspire à la clarté!

« Je préfère être un robot aspirateur, au moins quand je bouscule les choses, je les nettoie en même temps! » Ami(e)s de la propreté digitale et du suspens interminable, réjouissez-vous, car le feuilleton Amazon et iRobot bat encore son plein après 17 mois d’une romance plus lente qu’une mise à jour Windows 95. Ces deux-là étaient censés s’unir pour le meilleur et pour $1,7 milliard, mais on attend toujours le baiser de la mariée.

Le dernier obstacle à leur union ? La Commission Européenne joue les entremetteurs exigeants avec une deadline fixée au 14 février, pour dire « oui » ou « non » à cette idylle. Mais selon les coulisses de la tech, ça sent le veto de Bruxelles à plein nez. Amazon aurait même loupé le coche pour faire des yeux doux en forme de concessions à cette Commission si difficile à séduire.

Le romantisme bureaucratique de l’UE semble plus complexe que le code de démarrage d’un Roomba.

Il paraît que le géant de l’e-commerce a appris la nouvelle lors d’un rendez-vous secret, où l’ambiance devait être aussi froide qu’un serveur en surcharge. Et pourtant, notre couple avait déjà franchi plusieurs étapes administratives, y compris un feu vert du garde du corps britannique équivalent.

Amazon tente depuis le début de faire comprendre que son idylle avec iRobot ne cassera rien dans l’échiquier des aspirateurs autonomes, promettant de ne pas montrer de favoritisme déloyal envers sa belle dans l’océan de produits de son site marchand. « On ne verra pas que vous sur la photo de famille », clame Amazon aux autres marques.

Ce suspense à rallonge a mis les nerfs d’iRobot à rude épreuve. Comme dans un mauvais soap opera, ils ont même baissé le prix (d’amour ?) de l’action de $61 à $51.75. iRobot, n’ayant visiblement pas peur des métaphores, a aussi creusé une dette de $200 millions pour ne pas rester en panne sur le bas-côté de l’autoroute de l’innovation.

Et comme dans toute bonne tragédie grecque, il y a des victimes : iRobot a dit adieu à 10% de ses effectifs le jour de l’annonce, puis encore à 85 personnes en février. Tandis que le cours de leurs actions fait du toboggan sans fin, passant de $61 à moins de $20. C’est ce qu’on appelle une aventure boursière qui aspire au drame…

Source : Techcrunch

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