“L’intelligence artificielle et l’éducation : un duo qui s’apprête à décoller ou un crash annoncé ?” Voilà une question à un million de pixels ! Mais ne nous laissons pas distancer dans cette course futuriste, car cette semaine, l’IA a pris son envol avec un nouveau passager : l’Arizona State University.
La célèbre université américaine a en effet tendu la main à OpenAI pour intégrer ChatGPT, le chatbot doué d’intelligence et, disons-le, d’une certaine forme de charisme numérique, au sein de son panthéon académique. Il paraît même qu’un défi est lancé aux professeurs et au personnel pour trouver des utilisations innovantes à ce génie virtuel. De là à voir des robots prendre la parole lors des colloques, il n’y a qu’un pas !
Si à l’été dernier, l’humeur générale était plutôt à bloquer ChatGPT dans les écoles, craignant la peste de la tricherie et l’hérésie de la désinformation, la tendance semble s’infléchir. Certains établissements ont révoqué l’excommunication du chatbot, d’autres organisent des symposiums pour célébrer ses potentialités. L’éducation au temps de l’IA n’a jamais été aussi… énigmatique !
Si GenAI est à la fois décrié pour ses biais et ses lacunes, il n’en demeure pas moins une ressource précieuse qui pourrait réinventer l’apprentissage.
Certes, ChatGPT n’est pas l’oracle que l’on consulte pour la vérité absolue : ses résumés manquent parfois de panache, son impartialité est sujette à caution et sa créativité… disons qu’elle frôle parfois la pure invention. Mais notre chatbot ne manque pas d’atouts. Imaginez un assistant disponible H24 pour aider à résoudre des équations coriaces ou pour structurer une dissertation. Voilà qui pourrait susciter des vocations !
Entre tromperies et assistance, la ligne est fine. On assiste à une levée de boucliers chez les éducateurs face à la triche potentielle. Pourtant, les vrais tricheurs ne sont-ils pas les cursus qui glorifient la note au détriment de l’apprentissage ? Et si plutôt que de voir GenAI comme le cheval de Troie dans la citadelle éducative, on le percevait comme la catapulte capable de projeter l’éducation vers de nouveaux sommets ?
Les feux de l’hélice de l’IA ne se limitent pas à la sphère éducative ; ils éclairent aussi d’autres domaines : la lecture assistée par Microsoft, la transparence des algorithmes dans la musique, la robotique spatiale avec la NASA, et les avancées de Samsung. Les chercheurs de l’EPFL, eux, font briller METEOR, un programme qui classe les objets dans les images satellite avec seulement quelques échantillons d’entraînement.
Pour terminer, ajoutons une pointe de prudence : comme le montre une étude dans Science, les modèles prédictifs sont parfois aussi fiables qu’une météo pour le lendemain sur Mars – à prendre avec des pincettes robotiques. Alors, s’agit-il d’un envol réussi vers des cieux éducatifs idylliques ou simplement l’effet d’une bonne vieille poussée d’adrénaline technologique ? Seule l’avenir nous le dira, mais une chose est certaine, l’âge de l’IA est là et c’est à nous de programmer les bons codes… moraux !
Source : Techcrunch