Peut-on réellement faire confiance aux technologies de surveillance des employés basées sur l’IA pour améliorer la productivité sans nuire au moral des travailleurs ?
Les erreurs sont humaines, mais qui se rappelle que la technologie, y compris l’IA, peut également faillir ? Surtout quand on voit à quel point elle en est encore à ses balbutiements sur bien des aspects. Se tromper en matière d’intelligence artificielle – n’est-ce pas là un paradoxe intrigant ?
Faisons le point sur l’équité de l’IA en milieu professionnel. Est-il juste qu’un logiciel de surveillance des employés, vendu comme outil de stimulation de la productivité, soit en réalité perçu comme une machine à détruire le moral ?
Qui aurait cru qu’être surveillé par des captures d’écran intrusives pourrait être démoralisant ? C’est pourtant ce que j’ai vécu en tant que prestataire à distance, alors, la surveillance des employés par la technologie est-elle en train de décliner ? Détrompez-vous, elle parait même en expansion, soutenue en partie par l’IA. Mais est-ce une réelle méfiance envers le télétravail qui alimente cette tendance ?
Une utilisation accrue de l’IA pour la surveillance des employés pourrait-elle à terme se retourner contre les employeurs ?
La vérité est que l’essor d’un tel système de surveillance est peut-être alimenté par un malentendu concernant la productivité du télétravail. Alors, la question demeure : les entreprises sont-elles crédules face aux promesses des technologies d’IA ou bien ont-elles succombé à un mythe entourant la productivité ?
Nous sommes en droit de nous demander si les avantages mis en avant par les fabricants de ces logiciels ne masquent pas des risques inattendus pour le bien-être des employés. Et si, paradoxalement, l’outil censé accroître la production se transformait en vecteur de mécontentement ?
Devant l’augmentation des cas de surveillance par l’IA sur les lieux de travail, ne devrions-nous pas questionner avec plus d’insistance les conséquences à long terme de telles pratiques ? Et finalement, qui surveillera les surveillants, assurant que l’IA reste au service de l’humain et non l’inverse ?
Source : Techcrunch