Satellite image of river

Credits image : NASA / Unsplash

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Quand NASA fait son marché stellaire, Bennu lui remplit la besace!

« L’espace, cette dernière frontière qui n’en finit plus de nous envoyer des cailloux » – si votre collection de pierres étrangement formées vous impressionne, attendez de voir celle de la NASA! Après des mois d’un suspense digne de la meilleure des séries spatiales, la NASA a finalement réussi à ouvrir le container d’échantillons en provenance de l’astéroïde Bennu. Et que croyez-vous qu’ils aient partagé vendredi dernier? Une image en haute résolution qui nous révèle un tas de poussières et roches, preuves du rendez-vous réussi entre l’astéroïde et la sonde OSIRIS-REx.

L’image est si détaillée qu’on pourrait presque compter les grains de poussière sans craindre d’attraper de l’asthme cosmique. Pour les curieux, un conseil : allez zieuter la version grand format sur le site de la NASA. Les scientifiques, eux, sont comme des enfants dans un bac à sable, mais avec des sables étoilés! Ils prévoient d’utiliser des techniques microanalytiques pour, selon les mots de Lindsay Keller, membre de l’équipe d’OSIRIS-REx, « décomposer l’échantillon presque jusqu’à l’échelle atomique ». C’est un vieux de la vieille, cet astéroïde Bennu, 4,5 milliards d’années au compteur, et il pourrait bien détenir des indices sur la formation de notre système solaire et l’apparition de la vie sur Terre.

L’astéroïde Bennu pourrait détenir les secrets les plus anciens de notre système solaire.

Ce n’est pas fini, les scientifiques n’en sont pas à leur première surprise. En jouant les Sherlock Holmes de l’espace, ils ont déjà détecté des signes de carbone et d’eau dans la poussière logée au creux du TAGSAM, leur dispositif de collecte mis au point après des brainstormings qui devaient ressembler à des épisodes de ‘The Big Bang Theory’. L’équipe espérait repartir avec un minimum de 60 grammes d’astéroïde, mais OSIRIS-REx est allée au-delà de leurs espérances en accumulant plus de 70 grammes, rien que dans ce qu’ils appellent le “matériel bonus”! La NASA, maintenant, se donne deux ans pour analyser ce trésor, tout en laissant une partie de côté, histoire de laisser les générations futures mettre la main à la pâte (ou plutôt à la roche).

C’est sûr que chez NASA, ils ne font pas les choses à moitié. Ils nous montrent que même dans les confins de l’espace, il existe des collecteurs qui ne veulent rien laisser passer. Un peu comme ma tante Josette avec ses bibelots, sauf qu’ici, au lieu de poussiéreux bibelots, on parle de fragments d’étoiles susceptibles de nous raconter une histoire vieille de plusieurs milliards d’années.

Bref, la prochaine fois que vous contemplerez la Lune d’un œil rêveur, rappelez-vous que notamment grâce à des missions comme celle d’OSIRIS-REx, on pourrait bien, un jour, en découvrir la véritable origine. Et cerise sur le gâteau, si jamais vous sentez une petite pointe de jalousie envers ces cailloux cosmiques, rappelez-vous qu’ils sont peut-être vieux, mais ils ne seront jamais aussi brillants que votre collection personnelle… ou du moins c’est ce qu’on aime se dire!

Source : Engadget

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