Est-il possible de moderniser le système bancaire traditionnel en utilisant les technologies blockchain? Ripple et son grand livre de transactions, le XRP Ledger, s’attaquent à cette ambition depuis leur création en 2012. C’est ce que révèle Monica Long, la présidente de Ripple, dans le récent épisode du podcast Chain Reaction de TechCrunch. Mais comment une telle plateforme peut-elle prétendre révolutionner le système actuel?
Le XRP Ledger, distinct du réseau Ripple, est-il vraiment ce grand livre public décentralisé dont le code source ouvert accueille les contributions de milliers de développeurs à travers le monde? Long l’affirme, mais quelle est la réalité derrière ces développements annoncés comme globaux?
Initialement, le grand livre du XRP se voulait une alternative au Bitcoin : plus rapide, moins coûteux. Mais a-t-il réussi à devenir un système de mouvement de valeur moderne, aussi rapide et gratuit que l’email? Cette analogie avec l’envoi d’emails illustre-t-elle correctement les progrès technologiques réalisés par Ripple depuis sa création?
La blockchain et le grand livre public ont été envisagés comme un moyen d’optimiser la représentation, le mouvement et les transactions de valeur à l’échelle globale.
Les données de la chaîne sont, par défaut, transparentes et permettent de suivre les transactions de bout en bout. Mais cette transparence est-elle suffisante pour perturber le marché du change étranger, actuellement dominé par un petit nombre de grands acteurs disposant des capitaux nécessaires pour fournir de la liquidité?
Pourquoi la concentration des acteurs du marché des changes traduit-elle un manque de compétitivité et comment Ripple, grâce à son approche décentralisée, cherche-t-elle à redéfinir les règles du jeu?
Source : Techcrunch