« Un bug, c’est comme un fantôme dans la machine – sauf quand il déshabille vos tweets malgré eux ! » Ah, X (ou devrais-je dire l’oiseau bleu qui a troqué ses ailes contre un édredon de bugs), la plateforme de microblogage préférée de l’Internet, a récemment donné un tout nouveau sens à l’expression « contenu sensible ». En effet, lors d’un incident aussi curieux qu’embarrassant, une ribambelle de tweets parfaitement innocents ont été épinglés comme inappropriés, voilant ainsi des messages d’une pudeur mal placée.
L’affaire a commencé lorsque des utilisateurs, probablement en train de partager leurs photos de chatons ou des recettes de quiche, se sont retrouvés acculés par des alertes de « contenu sensible ». Mais rassurez-vous, le Grand Manitou numérique de X (qui a un certain penchant pour les fuseaux spatiaux et les voitures électriques) a laissé entendre que ce vilain bug venait en fait d’un bot un peu trop zélé. La belle affaire !
La morale de l’histoire ? Même dans le monde numérique, il vaut mieux vérifier deux fois avant de cocher « sensible ».
La team X Safety ne fut pas en reste : vaillante (bien que réduite en nombre après quelques coups de ciseaux administratifs), elle a dû suer à grosses gouttes pour nous débarrasser de ces autocollants digitaux gênants. Et ils l’ont fait – rapidement, selon leurs termes, bien que l’on puisse questionner la notion de « rapidité » quand il s’agit des rebondissements de X.
Ce n’était pas le premier accroc depuis l’épopée « Muskienne » de l’acquisition, et quelque part, ça nous rappelle que X est un peu comme ce vieux tonton rigolo : un peu imprévisible, souvent gênant, mais on l’aime quand même (enfin, la plupart du temps). La plateforme a pu affronter des ouragans plus importants, comme la fuite de ses annonceurs et des bugs qui nous ont tous rappelé que le monde des réseaux sociaux, c’est un peu le Far West.
Toutefois, ne pleurons pas sur le lait renversé de la pub. X, cet adorable canard boiteux de la Silicon Valley, ne serait-il pas en train de se transformer en phoenix, prêt à renaître de ses cendres avec de nouvelles stratégies de monétisation et une foule d’innovations? Après tout, il est toujours là, et nos timelines continuent de défiler, pleines de mèmes et de déclarations souvent plus sensationnelles que sensibles.
Et quant à nos amis les bots, eh bien, il semblerait que certains soient prêts à payer pour se faire passer pour humains. Qui sait ? Peut-être que dans leur quête d’humanité numérique, ils ont juste besoin d’un peu d’affection… et d’une meilleure compréhension des nuances de la bienséance virtuelle.
Source : Techcrunch