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Credits image : Igor Omilaev / Unsplash

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IA-mbitions modérées : la révolution moins automatique qu’il n’y paraît

« Dans le futur, il y aura toujours un poste pour les personnes capables de sourire malgré l’apocalypse des robots! » Commençons par sourire, car malgré les craintes d’automatisation apocalyptique, une étude récente de MIT CSAIL propose une approche plus nuancée. Ne mettez pas encore votre photo sur les boîtes de conserve; il se pourrait bien que les robots ne volent pas nos emplois si vite.

On parle beaucoup des grands modèles de langage et de leur potentiel à envahir le marché du travail, mais les chercheurs de MIT CSAIL ont décidé de dépoussiérer ces prédictions à grand renfort d’analyses pointues. Et contrairement à un certain Goldman Sachs qui semble penser que les IA sont sur le point de nous remplacer à tire-larigot, l’étude MIT penche plutôt pour une transition plus… paresseuse, disons.

En effet, leur étude fournit une réponse amusante à la peur que le ciel automatisé tombe sur nos têtes: les tâches pouvant être automatisées ne sont pas forcément celles où l’investissement en vaut la chandelle. Chez MIT, l’on préfère se concentrer sur les rôles que l’IA peut vraiment remplacer économiquement, et non simplement techniquement.

La plupart des emplois jugés à risque ne sont finalement pas si économiquement avantageux à automatiser.

Enthousiasme modéré de la part de Neil Thompson, chercheur à la CSAIL et co-auteur de l’étude, qui admet que la révolution IA annoncée pourrait prendre plus de temps à se dérouler que les sombres prédictions ne le laissent à penser. Donc, avant de paniquer à l’idée que votre travail soit avalé par un ordinateur, sachez que les boulots passant un temps non négligeable sur des tâches de « vision », comme l’inspection de la qualité des produits sur une chaîne de production, sont sous le microscope du MIT… mais pas tout à fait prêts à passer à la trappe.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont interrogé des ouvriers pour comprendre comment remplacer un humain par une IA, puis ils ont modélisé la rutilance des pièces sonnantes et trébuchantes nécessaires pour leur mise en place. Prenons l’exemple foireux du boulanger : l’étude montre que si surveiller la qualité des aliments occupe 6% du temps de notre ami à la farine, automatiser cette tâche coûterait plus cher que de continuer à salarier nos chers humains tout chauds.

Les exceptions? Les systèmes AI déjà tout faits que l’on peut régler pour des tâches spécifiques, ne demandant qu’un faible coût de personnification. Mais même dans ce monde numérique idyllique, il y a toujours des jobs à faible salaire ou dépendant de multiples tâches que les affaires trouveraient peu avantageuses à automatiser.

Entre les limitations avouées de l’étude et la potentielle influence de son généreux sponsor, le MIT-IBM Watson AI Lab, il est clair que beaucoup de facteurs restent à considérer. Mais pour l’heure, l’apocalypse des robots semble aussi imminente qu’une invasion de licornes. Thompson conclut en appelant à la préparation en douceur à l’automatisation, sans précipitation – après tout, Rome ne s’est pas digitalisée en un jour!

Source : Techcrunch

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