« En IA, ceux qui en parlent le moins en font souvent le plus. » – Proverbe techy modernisé. Chez Hugging Face, les petits génies Mark McQuade et Brian Benedict se sont cassé les dents à essayer de faire accepter GenAI par leurs clients corporate. Les entreprises ont la dent dure : elles renâclaient à utiliser des APIs IA propriétaires par manque de transparence, mais frissonnaient à l’idée d’embrasser le monde open source, de peur de s’exposer côté sécurité.
Quel dilemme pour nos héros de l’algo ! La confiance, c’est comme un bon Wi-Fi, ça ne s’obtient pas sans un mot de passe solide. Ils ont donc décidé de construire leur propre forteresse virtuelle pour entraîner des modèles GenAI en toute sécurité. L’idée? Permettre aux entreprises de construire leurs propres modèles linguistiques avec leurs données ultra-secrètes et tout ça, dans leur propre petit nuage informatique.
Arcee, le chevalier blanc de la GenAI, s’arme de confidentialité et de performance pour conquérir le monde des industries réglementées.
Mais attendez, nos preux chevaliers ne sont pas seuls dans cette quête. D’autres startups se bousculent au portillon avec des outils et des plateformes pour entraîner des modèles GenAI en toute privauté. Contextual AI, Giga ML, Reka, pour ne citer qu’elles, s’agitent tous dans le pot à IA.
Alors Arcee, c’est quoi son truc en plus? Une plateforme qui va de l’entraînement à la mise en service des modèles, le tout dans une bulle virtuelle aussi intouchable que le compte en banque d’un hobbit. Et surtout, une parure de sécurité qui fait pâlir de jalousie Fort Knox, pour garder les méchants loin des précieuses données.
Intelligente cette approche sécuritaire, surtout quand on voit que côté entreprise, la sécurité c’est un peu leur Gollum – ils y tiennent plus qu’à leurs yeux. D’après un sondage de Salesforce, 71% des patrons de l’info sont sûrs que la GenAI va leur pondre de nouveaux risques sécuritaires. Arcee promet donc de muscler la confidentialité et laisse les entreprises garder le contrôle totalement et exclusivement de leur technologie.
Reste que pour Arcee, la route va être longue comme l’attente d’une mise à jour Windows. Ils doivent se faire une place au soleil à côté des mastodontes du secteur comme Google, Microsoft et Amazon. Mais voilà, les investisseurs croient au potentiel et au moment parfait pour miser sur l’IA et les petits modèles linguistiques.
Côté demande, les dirigeants oscillent encore : doivent-ils laisser les générations AI jouer les assistants dans leur open space virtuel ? McQuade, lui, ne vacille pas. Soutenu par les clients et les investisseurs, il envisage déjà l’expansion. Mais quels clients, direz-vous? Chut, c’est un secret bien gardé, au chaud sous le coude d’Arcee.
Reste à voir si l’enthousiasme demeurera ou si Arcee ne sera qu’un castel de cartes face à la tempête. Le marché répondra si Arcee est un vrai cheval de bataille ou juste un poney de cirque. Parfois construire des châteaux en l’AI(r), ça peut rapporter gros, mais gare à l’atterrissage !
Source : Techcrunch