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Credits image : Kelly Sikkema / Unsplash

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L’impression 3D métallique : vitesse ou précision, doit-on choisir ?

Comment la technologie modifiera-t-elle l’industrie de la construction dans les années à venir ? L’impression 3D métallique, déjà évaluée à plusieurs milliards de dollars à l’échelle mondiale, semble tenir une partie de la réponse. Mais quelle est la véritable portée de cette technologie et peut-elle vraiment révolutionner les méthodes de fabrication traditionnelles ?

Une nouvelle méthode présentée récemment par des chercheurs du MIT peut-elle changer la donne en privilégiant la vitesse d’impression et l’échelle ? Prétendant imprimer des pièces en aluminium « au moins 10 fois plus rapidement » que les processus concurrents, que sacrifie-t-on en termes de résolution pour une telle vitesse ?

L’impression de métal liquide (LMP), c’est quoi exactement ? Reposant sur un lit de perles de verre de 100 microns formant une structure, le métal en aluminium y est déposé en fusion. Comment cette technique résiste-t-elle à des températures intenses et quel est l’impact de la dissipation rapide de la chaleur sur la solidification du métal ?

L’aluminium, infiniment recyclable, combiné à cette technologie pourrait-il faire des merveilles sur les chantiers de construction ?

Du point de vue écologique et économique, la perspective de jumeler cette technologie à une machine capable de fondre l’aluminium semble prometteuse, mais n’est-elle pas trop belle pour être vraie ? Est-il réaliste de s’attendre à des vitesses de production accrues et à la fabrication d’objets plus grands pour un coût inférieur ?

Quels sont les compromis ? La résolution semble être le talon d’Achille de cette technique. Les objets en aluminium obtenus sont loin de la précision de certains autres procédés, avec une finition granuleuse et inégale. Quelles options reste-t-il pour la finition, et les coûts de temps et d’argent pour le ponçage ne contredisent-ils pas les bénéfices initiaux de la méthode ?

Jaye Buchbinder d’Emeco, une entreprise qui a participé au financement de l’étude, voit en cette technologie un potentiel « à révolutionner la manière dont l’impression et la formation du métal sont actuellement effectuées ». Mais pouvons-nous parler d’une révolution si la précision est sacrifiée sur l’autel de la vitesse ?

Si les avantages en termes de vitesse et d’échelle sont indéniables, la question de la finition des pièces imprimées demeure préoccupante. Quel est réellement le coût d’une rapidité accrue, et quelles innovations futuristes pouvons-nous espérer pour pallier ces limitations ?

Source : Techcrunch

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