« Dans le monde des jeux vidéo, l’imitation n’est pas toujours la forme la plus sincère de flatterie. » Voilà un adage qui doit résonner avec force et consternation dans les couloirs de The Pokémon Company. C’est que la frénésie actuelle autour d’un certain titre de survie nommé Palworld a poussé le détenteur des droits à rompre le silence. Apparemment, les aventures de ces créatures emblématiques maniant les armes à feu n’auraient pas été approuvées par le grand maître des monstres de poche.
Palworld, c’est un peu la copie du cousin éloigné du Pokémon, celui qui aurait un penchant pour le survivalisme et les automatismes industriels. Un mélange intrigant qui a séduit plus de 8 millions de joueurs en moins d’une semaine, écrasant des mastodontes du jeu vidéo « sans même leur lancer une Poké Ball ». Le titre de Pocketpair semble donc toucher à cette flamme de nostalgie pour les collectionneurs de monstres tout en y mettant un petit coup de peinture moderne.
Certains crient au génie, d’autres à l’hérésie, mais tous conviennent que Palworld apporte un vent de fraîcheur bienvenu à un genre que Pokémon, son supposé muse, n’aurait pas suffisamment fait évoluer. Que ce soit par goût du risque ou par soif de rébellion contre Nintendo, les joueurs se sont précipités vers ce qui est devenu l’Olympe des titres non autorisés.
Que ce soit par goût du risque ou par soif de rébellion, les joueurs se sont précipités vers ce qui est devenu l’Olympe des titres non autorisés.
Les développeurs de Palworld, de leur côté, ne semblent pas s’identifier à ces accusations de contrefaçon, jurant que leur jeu ressemble davantage à une survivance de Ark Survival qu’à un clone de Pokémon, une déclaration qui, soyons honnêtes, peine à voler plus haut que la capacité « Vol » d’un Roucool. Takuro Mizobe, le grand chef de Pocketpair, s’insurge même contre les commentaires diffamatoires et menaces de mort – un mode très hardcore de critique de jeu vidéo, cher Takuro.
Et face à cette popularité sauvage, The Pokémon Company ne va pas jouer aux dresseurs débutants. Leur déclaration est sans appel : aucune permission n’a été accordée pour l’utilisation de leur intellectualité si précieusement attrapée, et gare à ceux qui franchiraient les limites de leurs arènes juridiques. Ils comptent bien « attraper » tous ceux qui joueraient avec le feu sacré de leur propriété intellectuelle.
Que va-t-il advenir de Palworld et ses créatures armées jusqu’aux dents ? Préparez-vous à une bataille juridique aussi féroce que celle de la Ligue Pokémon. Il n’est pas dit que l’évolution du conflit soit une partie de plaisir. La suite… au prochain épisode!
Source : Techcrunch