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Credits image : Jess Bailey / Unsplash

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Thankful, le renouveau de l’art d’offrir?

Comment une petite startup peut-elle prospérer dans l’ombre des géants du commerce en ligne? Lorsque TechCrunch a couvert pour la première fois la plateforme de registre de cadeaux Thankful il y a onze ans, était-il concevable que cette entreprise incarnerait l’élégance et la considération dans l’acte d’offrir? Relancée avec une toute nouvelle conception, Thankful ne cesse de miser sur cette philosophie. Mais quelles sont les nouveautés qui accompagnent cette refonte?

La décision d’Amazon d’empêcher l’ajout d’articles d’autres sites à ses listes de souhaits a-t-elle involontairement pavé la voie au succès de Thankful? Fondé en 2013 et dirigé depuis Taipei par Kathy Cheng, Thankful aspire à devenir le registre de cadeaux universel et la wishlist la plus prisée au monde, avec un accent particulier sur le design et l’expérience utilisateur. Mais derrière cet esthétisme, quels sont les éléments tangibles qui attirent et fidélisent ses utilisateurs?

Comment cette plateforme a-t-elle su capturer l’essence même des événements de vie tels que les mariages, les naissances et les œuvres de bienfaisance? Avec 80 % de ses utilisateurs actifs organisant des registres de mariage et la moitié de sa clientèle basée aux États-Unis, quel est le secret de la conversion d’1 compte d’essai sur 4 en compte payant depuis son lancement doux en octobre?

Thankful, bien plus qu’un outil de liste de cadeaux, cherche à offrir une expérience empreinte de sens et de personnalisation. Mais comment?

N’était-ce pas l’expérience déshumanisée d’un registre de cadeaux chez Macy’s qui avait initialement motivé Kathy Cheng à créer Thankful? Comment a-t-elle transformé ce sentiment de répulsion en une plateforme qui fait de la requête et du don des cadeaux une expérience significative, soutenue par une attention particulière au design et à l’interaction personnelle?

Thankful évite-t-elle volontairement le dropshipping, un modèle économique prolifique pour de nombreux registres concurrents, car Cheng n’adhère pas à la mentalité de consommation excessive qui en découle? Comment alors, le modèle de prix de Thankful, avec ses options de paiement unique, se positionne-t-il par rapport à ses rivaux financés par des capitaux de risque?

Dans quelle mesure Thankful est-elle devenue une plateforme d’expression pour les petites entreprises, les boutiques familiales, les créateurs indépendants et Etsy, permettant ainsi de diversifier les offrandes au-delà des habituelles grandes surfaces de vente?

Si les comptes destinés aux dons représentent moins de 2 % du total des cadeaux effectués sur Thankful, comment expliquer que la plateforme ait facilité plus de 412 000 dollars de dons? Quelle est la philosophie qui sous-tend cette facilitation des dons, sans aucun frais de transaction ou de plateforme, notamment pour les associations à but non lucratif et les enseignants?

En fin de compte, si Thankful se veut un service accompagnant ses clients à travers différents jalons de leur vie, quelle est la véritable valeur ajoutée perçue par ceux qui l’utilisent pour leurs mariages, naissances ou autres événements marquants? Entendons-nous régulièrement que les cadeaux touchent de nombreux aspects de nos vies, mais comment Thankful parvient-elle à rendre ce processus aussi facile et réfléchi que le prétend Kathy Cheng?

Source : Techcrunch

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