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Credits image : Shubham Dhage / Unsplash

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La sécurité compromise par l’autonomie ?

La promesse de véhicules autonomes n’était-elle pas censée améliorer notre sécurité ? Alors, comment la division Cruise de General Motors, qui travaille sur ces technologies, se retrouve-t-elle sous le feu des enquêtes du Department of Justice (DoJ) et de la Securities and Exchange Commission (SEC), comme le rapporte le Washington Post ? Ces enquêtes font-elles suite à un incident particulier qui a vu un piéton se faire heurter puis traîner sur une vingtaine de pieds par un véhicule autonome de Cruise ?

Que révèle le rapport d’une tierce partie, publié hier par Cruise lui-même, sur cet accident survenu le 2 octobre et impliquant une autre voiture, une Nissan ? Quand Cruise affirme avoir « déçu les attentes des régulateurs et des communautés que nous servons » et reconnait être tombé « pitoyablement en dessous de [leurs] propres attentes », devons-nous comprendre que cela constitue un euphémisme ? La coopération pleine et entière affichée par l’entreprise avec les enquêteurs reflète-t-elle vraiment la réalité des faits ?

Quelles informations cruciales Cruise a-t-il omis de communiquer aux officiels lors d’un briefing au lendemain de l’accident ? Pourquoi le rapport interne indique-t-il que l’incident du piéton traîné par le véhicule s’est produit car ce dernier a mal interprété le type de collision, tentant de se ranger plutôt que de s’arrêter ?

« Une attention myope portée à corriger la narration médiatique inexacte a mené Cruise à communiquer uniquement des informations partielles sur l’accident. »

Plus de 100 employés de Cruise, y compris des membres de la direction, des équipes juridiques et d’autres départements, étaient-ils au courant de l’incident ? Ont-ils omis de divulguer ce point critique lors des réunions du 3 octobre avec le bureau du maire de San Francisco, la NHTSA, la DMV et d’autres officiels, comme le révèle le rapport ?

L’intention de Cruise d’utiliser une vidéo de l’incident pour s’exprimer s’est-elle heurtée à des problèmes techniques, laissant les employés échouer à expliquer clairement la manœuvre du véhicule et le traînement de la victime ? Et si cela ne suffisait pas, qu’en est-il de l’accusation portée par les conclusions de la tierce partie affirmant que les dirigeants de Cruise étaient obsédés par la correction d’une « narration médiatique inexacte » et continuaient à partager des faits et des vidéos incomplets après avoir obtenu la version intégrale de la vidéo de l’accident ?

Ce rapport mentionne-t-il des problèmes de leadership inadéquat, d’erreur de jugement, de manque de coordination, d’une mentalité « nous contre eux » vis-à-vis des régulateurs, et d’une incompréhension fondamentale des obligations de transparence et de responsabilité de Cruise envers le gouvernement et le public ? Avant même cet accident, Cruise n’avait-elle pas déjà rencontré d’autres problèmes, comme la détection de piétons enfants et la fréquence des interventions manuelles des opérateurs dans les trajets ?

N’était-il pas vrai que la licence d’exploitation de Cruise a été suspendue en Californie en octobre et que l’entreprise a licencié 24 % de ses effectifs fin de l’année dernière, suite à la démission du co-fondateur Daniel Kan et au départ du PDG Kyle Vogt ? En plus des deux enquêtes fédérales, Cruise fait-elle également face à une action en justice de la ville de San Francisco ?

Source : Engadget

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