Comment la diversité peut-elle s’imposer au sein des conseils d’administration des entreprises de technologie de pointe? C’est une question qui se pose avec acuité chez OpenAI, un leader dans le secteur de l’intelligence artificielle.
OpenAI semble-t-elle prête à prendre en compte sérieusement les préoccupations liées à la diversité? Après tout, une lettre signée début janvier par le PDG Sam Altman et le président du conseil Bret Taylor, suite aux critiques exprimées par le Congressional Black Caucus (CBC), annonce que l’élaboration d’un conseil diversifié est une priorité pour l’entreprise. Pourquoi alors, aucun nom n’a-t-il été ajouté au conseil d’administration jusqu’à ce jour? Peut-on en déduire qu’OpenAI cherche réellement à intégrer des femmes et des personnes de couleur à son conseil, ou s’agirait-il plutôt d’une stratégie de communication sans véritable engagement concret?
Quelles initiatives sont prises pour que ce tableau peu reluisant ne demeure pas figé? Des réponses pourraient résider dans la démarche du CBC, dirigée par les représentants Emanuel Cleaver et Barbara Lee, qui interpelle l’entreprise sur son manque de diversité. Leurs préoccupations sont claires: une perspective noire est cruciale dans le développement d’outils d’apprentissage automatique pour atténuer les biais de l’IA. Mais, OpenAI a-t-elle répondu de manière satisfaisante à cette nécessité? Et quelle est leur vision concrète pour une diversité effective?
OpenAI a-t-elle répondu concrètement aux questions soulevées par le CBC sur l’inclusion des voix noires à son conseil d’administration? La société reste-t-elle évasive sur ses plans de diversification?
Devons-nous comprendre l’absence de réponse directe d’OpenAI concernant l’inclusion de personnes noires au conseil d’administration comme un manque de transparence? Il est difficile de ne pas percevoir un certain flou lorsque l’entreprise évoque seulement un « engagement continu » concernant la structure de son conseil et la lutte contre les biais nocifs de l’IA. Comment interpréter cette réponse qui, tout en mettant en avant des politiques existantes, telles que l’interdiction des contenus haineux, ne détaille pas de plan concret pour une diversité accrue au sein de son conseil?
Le représentant Emanuel Cleaver souligne-t-il à juste titre un manque de plans concrets chez OpenAI en matière de diversité de son conseil? Bien qu’il se dise encouragé par l’engagement de l’entreprise à travailler avec un cabinet de recrutement extérieur, la réponse d’OpenAI semble rester vague. Cela traduit-il une hésitation, voire un malaise à s’engager fermement en faveur d’un conseil plus inclusif?
Que penseront les autres membres du CBC lorsqu’ils examineront la réponse d’OpenAI lors de leur déjeuner la semaine prochaine? La question de la diversité au sein des conseils d’administration tech est cruciale, et pas seulement pour OpenAI. Faut-il s’attendre à de réels changements de part et d’autre, ou ces échanges épistolaires ne sont-ils que le début d’un long dialogue sans transformation?
Source : Techcrunch
