« Qui n’a jamais rêvé d’un robonaute assistant pour trouver ses clés? Pour ceux qui préféreraient un ami métallique aux allures humaines, la robotique humanoïde revient en force et même Bill Gates s’y intéresse! »
Aux quatre coins de la planète, des startups pleines d’ambition telles que 1X et Figure font des étincelles, alors que des acteurs établis comme Tesla donnent un nouveau souffle à ces machines bipèdes. On ne parle même pas des grandes manœuvres chez le père Gates, qui semble tout exité à l’idée d’un majordome en acier.
Certes, marcher sur deux pattes et jongler avec des objets pourrait bien être notre sport favori, mais soyons honnêtes, l’évolution a commis quelques erreurs de design. Qui n’a jamais pesté contre un dos récalcitrant ou une cheville tordue? Eh oui, nos corps sont loin d’être des exemples de perfection mécanique!
Bill Gates se mue en fanboy de la robotique humanoïde, jouant les VRP de luxe pour les bipèdes en métal.
Alors pourquoi opter pour une photocopie de notre anatomie imparfaite? Il semblerait que l’on ait pris un virage à 180 degrés depuis des décennies qui prônaient la spécialisation robotique. L’idée révolutionnaire? Un robot, des milliers de possibilités. Mais entre nous, « polyvalence » est un mot bien mignon qui cache une complexité qu’on ne soupçonne pas…
Cette semaine, notre guide spirituel technologique, M. Gates, a escaladé le mont Olympe de la robotique pour prêcher la bonne parole des humanoïdes. Coup de projecteur sur trois sociétés qui façonnent ces nouveaux Dieux du stade: Agility et son androïde Digit, Apptronik et son Apollon de fer, enfin l’équipe universitaire de RoMeLa qui semble préférer jouer au foot avec leurs créations.
On applaudira l’idéologie derrière ces projets: un robot pour les gouverner tous, qu’il s’agisse de porter des cartons ou de faire la vaisselle, telles sont les promesses de l’Apollo. Quant à Agility, ils pensent résoudre l’équation complexe de l’intégration robotique dans notre quotidien en s’inspirant de… nous-mêmes! Et avec Digit en guest star dans les entrepôts, c’est Amazon qui déroule le tapis rouge.
Que retenir de cette ode aux machines à notre image? Peut-être qu’une tape dans le dos de la part d’un grand nom ne fait pas de miracle, mais qui sait, demain, nos cuistots, coachs, et collègues pourraient bien être des copies carbone… en beaucoup plus froids. En tout cas, n’oublions pas que même si ces humanoïdes n’ont pas encore pris le contrôle, ils mettent déjà un pied dans la porte!
Source : Techcrunch