« Qui sème les frais récolte la tempête » – Devise non-officielle mais manifestement pertinente pour les développeurs d’applications confrontés à la nouvelle tarification d’Apple. Eh oui, mes chers lecteurs, nous sommes en pleine révolte numérique ! Spotify, dans un élan de véhémence propre à un grand air d’opéra, accuse Apple d’extorsion suite à sa compliance, disons créative, à l’Acte des Marchés Numériques (DMA) de l’UE. Ah, les joies de la sideloading et d’autres aventures d’app stores alternatifs.
Alors qu’Apple se vante d’avoir baissé ses commissions en Europe, ils nous ont sorti de leur chapeau magique un frais « core technology » plus piquant qu’un piment habanero – un petit €0.50 par première installation annuelle au-delà du million. C’est sans parler du taux de traitement des paiements, un petit bonus de 3%, pour ceux osant utiliser un système de paiement qui n’est pas estampillé de la pomme croquée.
« L’arbre qui cache la forêt de frais », un adage qui rime trop bien avec les nouvelles stratégies d’Apple.
Tim Sweeney, de chez Epic Games, n’y est pas allé de main morte non plus, qualifiant le plan d’Apple de « compliance malveillante » farcie de « frais indésirables ». Spotify et d’autres, tel le chœur antique dans une tragédie grecque, ont entonné le même refrain de protestation. C’est peut-être un peu comme cracher dans un violon — est-ce que ça change vraiment la mélodie?
Et Daniel Ek, le maestro de chez Spotify, n’a pas hésité à monter sur scène pour partager sa frustration dans un billet de blog et une symphonie de tweets. Son verdict? La solution d’Apple est une « distortion magistrale »; un choix entre le Diable et la Mer Rouge… ou plutôt entre les termes actuels ou un modèle nouvellement complexe qui, à première vue séducteur, pourrait finir par vous faire payer le gros prix.
Bien sûr, tout cela semble conçu pour empêcher les applications de décamper vers des voies de distribution alternatives. Spotify se voit donc corseté dans le système actuel, faute de moyens, selon Ek, de gérer cette « nouvelle taxe » qui menace d’augmenter leurs coûts d’acquisition de clients comme un pop-corn en mode super expansion.
Pour couronner le tout, Ek lance un appel aux législateurs dans l’espoir qu’ils verront clair dans le jeu d’Apple. Les autres acteurs du secteur technologique, comme Epic Games et la Coalition for App Fairness, ainsi que Mozilla, rejoignent le bataillon des mécontents, brandissant leurs propres étendards de réprobation. Chers lecteurs, le monde de la tech ressemble parfois à un drame shakespearien où les actes d’accusation volent plus vite que les hashtags sur X.
Source : Techcrunch