« Égaré mais jamais oublié », pourrait être le hashtag de la décennie. Et pour cause, où que vous alliez, de la saucissière à l’Oktoberfest à votre parapluie dans le métro, la perte d’objets personnels est une constante presque aussi fiable que la loi de Murphy. Prenez l’histoire de Caitlin, par exemple, toujours en attente de ses adieux avec son téléphone perdu dans la foule d’Oktoberfest depuis des lustres, bien qu’elle ait appris qu’ils l’avaient retrouvé. Elle pourrait en rédiger une théorie de la relativité sur le temps d’attente des objets perdus!
Il ne suffit pas d’être une tête en l’air à Oktoberfest pour que vos biens prennent la poudre d’escampette. Des lieux aussi variés que des hôtels aux transports en commun, les objets perdus s’entassent comme des souvenirs oublieux. Ainsi, notre bonne vieille MTA new-yorkaise a glané plus de 18 000 objets égarés entre 2018 et 2023. Et dire que c’était censé être une période où tout le monde restait chez soi! C’est là que Boomerang entre en scène, armé d’intelligence artificielle et d’une promesse de nous sauver de l’abandon objetique.
La start-up de Miami a concocté une application qui emploie l’apprentissage machine pour réunir photos et descriptions d’objets perdus avec leurs propriétaires désemparés. Des salles de gym aux parcs d’attractions, les entreprises téléversent les infos des trouvailles pendant que du côté obscur, les pauvres consommateurs décrivent leurs pertes. Si l’IA détecte une âme sœur entre les deux, elle offre l’option de récupérer l’objet sur place ou de le faire expédier.
Non, appeler plusieurs fois une ligne d’assistance n’est plus nécessaire; désormais, il suffit d’espérer que l’IA fasse un Boomerang avec vos effets personnels.
Cette petite révolution espère mettre fin à la litanie désuète des appels incessants aux services clients pour avoir des nouvelles de nos objets, une pratique à laquelle Skyler Logsdon, co-fondateur de Boomerang, souhaite offrir une retraite bien méritée. Avec cette technologie, le temps d’errance des objets pourrait fondre comme neige au soleil (ou plutôt comme portefeuille dans une foule).
Ainsi, grâce à Boomerang, l’ère de l’objet perdu pourrait être révolue, laissant place à la joie des retrouvailles technologiques. Est-ce que ça signifiera moins de soupirs et plus de « ouf » ? Seul le futur nous le dira. Mais une chose est sûre, avec Boomerang, perdre ses affaires pourrait devenir aussi démodé qu’un minitel dans une start-up. Enfin, tant qu’on oublie pas son smartphone avant l’installation de l’app!
Source : Techcrunch
